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Des leçons à retenir

La Justice est le pilier de tout peuple qui aspire à un développement harmonieux et pérenne de la société. On ne peut pas concevoir un quelconque développement, dans quelque secteur que ce soit, si à la base, on ne se dote pas de règles équitables qui s’appliquent à tous, sans aucune dérogation de quelque nature que ce soit. Dans l’histoire moderne de l’Humanité, ce sont les sociétés qui ont placé la Justice au-dessus de tout, qui peuvent prétendre au développement, à la paix civile et au bonheur pour leurs citoyens. A contrario, les pays qui n’ont pas pris la peine d’édifier une institution judiciaire solide et équitable ont vécu des crises à répétition et donnent l’impression de faire du surplace.
Il devient clair, à partir des expériences des nations, que de tous les piliers sur lesquels un Etat repose, celui de la Justice, est de loin le plus important. Les peuples peuvent traverser des guerres, des crises économiques et sociales majeures, des hécatombes de toutes sortes, mais ce sont ceux qui ont édifié un système judiciaire digne de ce nom qui parviennent à se relever et apprendre de leurs erreurs. Cela pour dire que si les Algériens traversent présentement une crise institutionnelle compliquée et complexe, c’est qu’à l’origine de l’édification de l’Etat, les hommes et les femmes qui s’y sont attelés, n’ont pas très bien consolidé le «pilier judiciaire».
Ne nous voilons pas la face et reconnaissons qu’à l’origine de l’imbroglio politico-institutionnel que nous vivons depuis le 22 février 2019, il y a un magistrat qui n’a pas fait son travail. Il y avait une personne qui n’était pas apte à candidater pour la présidentielle, mais qui a passé outre les lois du pays, sans que personne ne se mette sur son chemin. Cela a été rendu possible parce qu’à l’époque, la justice était aux ordres du pouvoir exécutif. L’Algérie n’en est pas à sa première leçon de l’histoire. Elle en a retenu quelques-unes, mais il est clair que, celle que le peuple a donnée aux dirigeants est certainement la plus importante. Le 22 février, les Algériens ont été des juges. Ils ont ordonné au système politique d’arrêter un processus vicié parce qu’illégal. Mais ils ne pourront pas le faire tout le temps et en toutes circonstances. Aussi, il est du devoir des hommes et des femmes qui ont la charge de «consigner les leçons de l’histoire» de veiller à ce que celle de l’indépendance de la Justice soit retenue. Il y va de l’avenir de la nation et de l’espoir qu’a suscité l’admirable Mouvement populaire.

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