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Des incendies qui signent l’échec

Défaite. «Plus aucun doute sur leur caractère criminel» a dit le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, au sujet des feux de forêts qui ont touché une bonne partie de notre territoire. Une déclaration qui ne fait cependant pas l'économie d'une enquête qui est en cours. Juste pour la confirmation car quand on relève 41 incendies qui se déclarent en une nuit sur huit wilayas, il faut être lucide et comprendre qu'il s'agit d'actes délibérés et même prémédités. Disons-le clairement, il y a du terrorisme derrière ces incendies. Un terrorisme qui opère en bande organisée. La distance qui sépare Tipasa de Tlemcen s'étale sur près de 500 km. Il est impossible que sur une telle distance et dans le même temps plusieurs feux s'allument uniquement par des conditions naturelles. Climatiques ou autres. Non seulement on s'aperçoit que le terrorisme fait des incendies sa nouvelle arme, mais en plus, on ne peut s'empêcher de penser à d'autres incendies qui ont eu lieu avant et touché des infrastructures économiques et même des habitations. L'objectif de tuer est avéré car les incendies de vendredi dernier n'étaient pas loin des centres urbains et que deux personnes sont mortes ainsi que plusieurs autres ont été blessées. Il faut se demander également à quoi répond ce nouveau mode d'action adopté par les terroristes. C'est de la rage. Celle qui rend fou ceux qui ont échoué sur tous les tableaux. Ce sont les mêmes qui ont essayé de détourner les marches pacifiques du Hirak sans succès. Les mêmes aussi qui ont tout tenté pour entraver la tenue de l'élection présidentielle qui s'est finalement tenue le 19 décembre dernier après des reports. Les mêmes également qui avaient misé sur l'effondrement économique du pays après l'application du financement non conventionnel. Ils ont été déçus sur ce chapitre comme sur les autres d'ailleurs. Comme sur le Covid-19 qui, à leur grand désappointement, a été brillamment maîtrisé chez nous contrairement au reste du monde. Et pour finir, dans leur grande lâcheté, ils ont pensé que des incendies, touchant des populations, pouvaient déboucher sur des émeutes et ceci en l'absence du premier magistrat qui lutte contre le coronavirus. C'est la «tactique» de la terre brûlée. La dernière fois qu'elle a été essayée dans notre pays c'était par l'OAS. À la veille de l'indépendance. Aujourd'hui nous sommes à la veille du lancement de l'Algérie nouvelle. Avec ces incendies, le terrorisme a signé son échec!

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