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Covid-19, l’informel agonise

Pronostic vital. Il y aura un avant et un après le Covid-19. Ce microscopique ennemi a mis sens dessus dessous toute la planète. Il ne s'est pas contenté d'attaquer l'être humain dans son intégrité, mais il a aussi plombé toute l'économie mondiale avec tous ses systèmes confondus. Si on ne peut que déplorer les victimes humaines, ce n'est pas le cas pour certains aspects économiques qui étaient négatifs. Comme l'économie informelle, dont on trouve des traces un peu partout dans le monde, mais surtout dans les pays du tiers-monde comme on les désignait dans les années 60. Les pays d'Afrique en font partie y compris notre pays qui traîne cette forme d'économie depuis trois décennies. En réalité, tout a commencé, chez nous, avec la suppression de l'autorisation de sortie au début des années 80. Avec les voyages à l'étranger que les Algériens découvraient, certains revenaient avec des valises pleines de produits qui ne figuraient pas (pour ne pas dire prohibés) dans la nomenclature de l'économie dirigée et qu'ils revendaient sous le manteau. Il s'agissait principalement de vêtements, de chaussures ou de friandises comme les dragées de la mariée. Enfin, un «superflu» qui agrémentait tout de même la vie. C'était du marché noir disons «artisanal». Un phénomène qui a explosé pour devenir carrément une économie informelle qui, comme une excroissance, est venue se greffer à l'économie réelle. Comme un parasite. Des valises, nous sommes passés aux conteneurs. Des «points de vente» dérobés, nous sommes passés aux showrooms flamboyants. Le tout sans factures ni garanties. La panoplie des produits proposés par l'informel s'est également élargie à tout ce que produisait l'économie réelle. Dans une concurrence déloyale, sans impôts ni taxes. Avec une contrefaçon dangereuse pour la santé humaine. Aux mains de la grande délinquance, cette économie souterraine a engendré de grosses fortunes individuelles en affaiblissant, dans le même temps, les ressources financières de l'Etat. Aujourd'hui, cette économie parallèle est à l'arrêt. Ses places financières agonisent. Pandémie oblige. C'est l'aspect positif du coronavirus. C'est pourquoi, il faut tout faire pour enterrer définitivement cette «gangrène» économique. Des signes encourageants sont enregistrés comme la chasse aux dépôts clandestins des produits alimentaires. Pourquoi pas tous les autres produits? Car sous l'effet du Covid-19, l'informel agonise. Il faut l'achever!

De Quoi j'me Mêle

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