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Constitution, seul le peuple…

Ligne droite. La décision du président de la République de fixer la date du référendum sur la révision constitutionnelle au 1er novembre prochain a le mérite d'être claire. Le passage devant le Parlement n'aura pas lieu. Et pour cause, le chef de l'Etat devra convoquer le corps électoral 45 jours avant la date du référendum (art.149 de l'actuelle Constitution). C'est-à-dire vers le 15 septembre prochain. Ce qui exclut de fait la phase parlementaire avec ses deux chambres. Le temps qui nous sépare du 15 septembre rend impossible la procédure de passage devant le Parlement. Même si nous savons que ce n'est pas la faute au temps. Le choix du président de la République d'aller directement au référendum ne souffre d'aucune ambiguïté. Il l'avait dit dans son discours d'ouverture de la rencontre gouvernement-walis le 12 août dernier. «Je vous invite, dès maintenant, à vous préparer à l'étape du référendum (sur l'avant-projet de révision de la Constitution), afin de garantir les meilleures conditions et moyens matériels et psychologiques à même de permettre au citoyen d'avoir son mot à dire sur l'avenir de son pays», avait-il précisé ce jour-là. Plus précis, il avait ajouté que «le changement ne doit pas s'opérer au sein des bureaux ou être l'apanage d'un certain groupe, mais doit émaner du peuple qui aura le dernier mot et toute la liberté de valider ou de refuser la mouture de l'avant-projet de révision de la Constitution». Sa position n'étonne pas les observateurs attentifs qui l'ont entendu répéter à plusieurs reprises qu'il a été élu à la magistrature suprême par le peuple et qu'il n'a été le candidat d'aucune formation politique. Tout se passera donc entre lui et le peuple. Directement. Sans intermédiaire. En attendant bien évidemment et si la révision constitutionnelle est approuvée par le référendum, qu'une nouvelle loi électorale puisse voir le jour pour permettre l'émergence d'une authentique représentation nationale. Sans trafic. Sans chkara. Et surtout dans une grande proximité avec les électeurs. Le choix de la date était également dans les «tuyaux» puisqu'il avait dit que «L'Algérie a grand besoin de bases solides sur lesquelles reposera la Constitution consensuelle dont l'esprit est inspiré de la Déclaration du 1er novembre». Ce référendum qui «enjambe» le Parlement devrait faire réfléchir les partis politiques. Les prochaines échéances électorales seront au service du citoyen. L'esprit du 22 février!

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