{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Ce virus qui dérègle la planète

L’infiniment petit. Le monde n’avait jamais vécu une telle situation. Une pandémie qui ne dit pas son nom secoue tous les pays du monde. Non seulement le virus se propage à la vitesse de la lumière sans aucune protection possible des populations, mais aussi il dérègle complètement l’économie mondiale. L’Italie, avec ses 60 millions d’habitants, vit carrément à huis clos. Personne ne sort, personne ne rentre. Les rues sont vides et les villes mortes. Plus de cinémas, plus de matchs de foot, plus de voyages, rien, tout le monde doit rester à la maison. Bien disciplinés et dans le calme, les Italiens devront vivre ainsi jusqu’au 3 avril prochain. C’est le président du Conseil italien qui a pris cette décision extrême lundi dernier. L’Espagne, la France, l’Allemagne et tous les pays d’Europe ne sont pas en reste même s’ils sont, pour l’heure, moins touchés que l’Italie. Partout dans ces pays, les populations sont remarquables de civisme. Elles suivent à la lettre les consignes des autorités. Aucun signe d’affolement. Ainsi vivent les peuples civilisés. On peut pousser également jusqu’en Asie où la Chine, foyer de départ du virus, veut être optimiste pour freiner la contamination. Là-bas aussi, les populations sont stoïques et bien disciplinées. Au Canada, aux Etats-Unis et ailleurs en Amérique du Nord et du Sud, les mêmes comportements sages et responsables des populations. En Afrique et vu le climat plus chaud que dans le reste du monde, très peu de pays, dont l’Algérie, ont enregistré quelques cas de ce virus. La situation est donc maîtrisée jusque-là. Ceci sur le plan de la santé publique et même de la sécurité publique. D’autre part, le minuscule virus a mis toute l’économie mondiale à genoux. Toutes les Bourses du monde entier ont «dévissé» comme disent les économistes. C’est-à-dire que les actions ont perdu de leurs valeurs. C’est la panique dans la finance créée par le coronavirus. Le prix du baril de pétrole est tombé au plus bas (jusqu’à 36 dollars) par la conjonction d’un désaccord entre producteurs et la baisse de la demande, chinoise notamment. Il est clair que le virus aura disparu dès l’approche de l’été. Il ne vit qu’en saison froide. Il laissera cependant derrière lui les dégâts qu’il aura causés. Si la santé humaine pourra «respirer» après son «retrait», l’économie mondiale restera impactée pour un certain temps encore. Il y a eu beaucoup de chocs et contre-chocs pétroliers. à quand la leçon? 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours