{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Biens mal acquis,…

Le temps des comptes. De mémoire d’Algérien, jamais la justice ne s’est sentie aussi libre que ces derniers temps. Qui aurait dit, il y a quelques mois seulement que des Premiers ministres, des ministres et des walis puissent être poursuivis par la justice ? Ils sont neuf dans cette première «charrette» que le tribunal de Sidi M’hamed (W. d’Alger) transmet à la Cour suprême «compte tenu de leurs fonctions». Mais avant leur «arrivée», la Cour suprême a fait peau neuve. En effet, et comme la justice elle-même avait ses propres «brebis galeuses», il a fallu changer le personnel en puisant parmi les magistrats intègres- qui existent Dieu merci !- pour recevoir ces justiciables pas comme les autres. Qui se croyaient précisément intouchables. Du moins jusque-là. C’est le même procédé, de changements de magistrats, qui a eu lieu à la cour d’Alger et au tribunal de Sidi M’hamed le 16 mai dernier qui vient de se renouveler à la Cour suprême. Des magistrats qui ne traînent pas de «casseroles» et aussi qui ne doivent pas leur position aux personnalités qu’ils sont chargés de juger. On sent bien que rien n’est laissé au hasard. Donc et pendant que le tribunal de Sidi M’hamed, doté de nouveaux magistrats, continue d’instruire les dossiers des hommes d’affaires, la Cour suprême avec son nouveau président et son nouveau procureur général, s’apprête à recevoir ceux qui, à l’intérieur des institutions, les auraient aidés à accomplir leurs méfaits. C’est-à-dire qu’une partie d’un même dossier est traitée par le tribunal dès lors qu’il s’agit de justiciables sans « grades » on va dire. Mais ceux qui, dans le même dossier, ont été ou sont des représentants de l’Etat, ceux-là sont envoyés à la Cour suprême. Il faut préciser que pour un même délit, des peines plus sévères sont prévues pour des responsables de l’Etat. On a beau avoir eu vent des pratiques douteuses de certains commis de l’Etat, on n’en est pas moins choqué d’apprendre que ce n’était pas seulement des rumeurs. Même si la présomption d’innocence oblige à la retenue. Des opérations de cette envergure n’auraient jamais été possibles sans la protection de l’armée, il faut le souligner. Leurs impacts sur la vie future de nos institutions incitent à l’optimisme. Et dire que certaines voix ont osé affirmer que ce n’était pas une priorité. Non seulement c’en est une, mais plus encore. Sans elle, il est impossible de construire l’Algérie nouvelle que le peuple entier réclame !

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré