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Bac, des auteurs de fuites en prison

«Surveillants2.0».Au deuxième jour des épreuves du bac 2020 aucun cas de fraude n'a été signalé. Par contre, quelques cas de fuites ont été détectés et leurs auteurs identifiés. C'est ce que révèle un communiqué du ministère de l'Education nationale publié lundi dernier en fin de journée. Le communiqué précise que «c'est grâce à la vigilance constante et permanente, jour et nuit, de l'Organe national de lutte et de prévention contre la criminalité liée aux TIC et les brigades de lutte contre la cybercriminalité à travers le territoire national, à suivre de tels agissements en vue de garantir le bon déroulement des épreuves du baccalauréat» que les auteurs de ces fuites ont été localisés, arrêtés et présentés à la justice. La célérité dont ont fait preuve les enquêteurs et la justice, témoigne de la détermination de l'Etat à combattre avec vigueur les individus qui veulent porter atteinte au bon déroulement de cet important examen. Au ministère de l'Education, on rappelle que «les autorités ont criminalisé toute forme de fraude et de triche aux examens scolaires, en introduisant des sanctions dans le Code pénal. Ces sanctions qui dépassent dorénavant les peines administratives sont devenues également judiciaires». C'est ce qui explique que les auteurs des fuites ont été aussitôt présentés à la justice et sévèrement condamnés. Les peines prononcées ont été de 3 ans à une année de prison ferme, assorties d'amendes jusqu'à
500 000 DA. Avec mandat de dépôt à l'audience. On ne badine plus avec la triche aux examens nationaux. Les cas signalés par le communiqué ont été traités par plusieurs tribunaux du pays. À Hassi Bahbah (wilaya de Djelfa), au chef-lieu de la wilaya de Tébessa ainsi qu'à Al Aouinet dépendant de la même wilaya, à Laghouat, à Ksar Chellala, à Oued Rhiou (wilaya de Relizane), dans tous ces tribunaux, la justice a eu la main lourde. On apprend également que «des investigations se poursuivent concernant des auteurs qui ont été identifiés en attendant leur arrestation et présentation devant les juridictions compétentes». Le ministre de l'Education, Mohamed Ouadjaout, avait prévenu le 5 septembre dernier que «la nouveauté, cette année, réside en la criminalisation de la triche aux examens, tous types confondus». Ajoutons à cela que l'Algérie a formé de redoutables enquêteurs spécialistes de la traque dans le cyberespace. Ce qui n'existait pas en 2016, année noire de la fraude au bac!

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