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Attila à la Maison-Blanche

Impensable il y a seulement deux mois, lorsque la présidentielle américaine paraissait encore incertaine, la chute du président-milliardaire Donald Trump ressemble fort à une descente aux enfers. En effet, la cheffe des démocrates au Congrès, Nancy Pelosi, a révélé, hier, qu'elle a eu des entretiens avec de hauts responsables de l'armée américaine, afin d'empêcher Donald Trump, «un président déséquilibré», d'utiliser les codes nucléaires, dans un ultime baroud d'honneur! Bref, l'ambiance n'est pas, vraiment, à la sérénité dans une Amérique qui peine à se relever du traumatisme infligé par une administration Trump arrogante et expéditive. Isolé dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche, abandonné, d'heure en heure, par tous ceux qui rivalisaient d'ardeur pour participer à son «programme», Donald Trump a tiré la leçon des incidents du Capitole, pris d'assaut par ses partisans auxquels il s'était adressé en personne. Non seulement, il reconnaît, même du bout des lèvres, la victoire de Joe Biden mais, aussi, il n'ira pas à la cérémonie d'investiture de celui-ci, comme le veut la tradition. C'était là son dernier tweet car son réseau social préféré lui a claqué la porte au nez, allant jusqu'à l'empêcher de tweeter à partir du compte officiel de l'Etat américain. Un comble. Il faut dire que les images du Capitole ont bouleversé les Etats-Unis à un point tel que, désormais, la peur des réactions imprévisibles de Donald Trump pousse à des initiatives inconcevables, quelques semaines plus tôt. Tout en criant «haro» sur celui par qui tous les scandales sont arrivés, démocrates et républicains s'accordent à préparer un avenir immédiat, débarrassé des scories de la gestion cavalière à laquelle l'administration Trump s'est livrée, quatre années durant, sur la scène internationale et, plus particulièrement, au Moyen-Orient. Là, Trump aura donné libre cours à son sentiment de puissance, écrasant, sous sa botte, les petits émirs et autres roitelets de pacotille, et infligeant au peuple palestinien une tragédie supplémentaire. Autant dire qu'il ne laissera, dans la région, un souvenir mémorable qu'auprès de son «ami», Benjamin Netanyahu, dont l'expansionnisme vorace bénéficie, désormais, de l'adhésion consentante des Etats signataires d'une normalisation avec l'entité sioniste. Quant à Trump, incendié par les critiques et accusé d'avoir sapé les fondements de la démocratie, il ne lui reste plus qu'à se retirer, sur la pointe des pieds, et en rasant les murs, pour échapper à une vindicte grandissante.

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