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Appel pour la réalisation des centrales photovoltaïques

Une seule offre sur cinq acceptée

Seulement une seule offre financière sur cinq a été acceptée pour la réalisation de 50 MW de centrales électriques photovoltaïques, a annoncé la commission de régulation de l’électricité et du gaz (Creg).

Le chemin vers l’exploitation de l’énorme potentiel énergétique de l’Algérie semble de plus en plus long. La rentabilisation de cette mine d’or qu’est le taux d’ensoleillement du pays, ne sera probablement pas pour demain.
En effet, seulement une seule offre financière sur cinq a été acceptée pour la réalisation de 50 MW de centrales électrique photovoltaïques, a annoncé la commission de régulation de l’électricité et du gaz (Creg).
Il s’agit d’une offre soumise par le groupement Eurl Melec/Matelec/Ib Vogt portant réalisation de cinq centrales pour une capacité de 50 MW centrales au niveau de la localité de Difel dans la wilaya de Biskra. Il y a lieu de signaler que le critère principal de recevabilité des offres financières consiste à ce que «le prix de l’offre doit être inférieur ou égal au prix plafond de la région concernée» Les prix plafonds fixés par la Creg sont de 11,16 DA kilowattheure (kwh) pour la région de Ouargla, Ghardaïa (10,8 DA/kwh) et enfin Biskra (10,24 DA/kwh). Il faut dire que cela n’augure rien de bon pour la réalisation du projet lié à l’exploitation des anergies renouvelables coûte que coûte. Après avoir tablé sur la production d’au moins 150 MW de centrales photovoltaïques en 2018, et de 200 MW peu avant, le Creg annonce que l’appel d’offres lancé à cet effet ne concrétisera même pas la moitié. Et encore, car cette offre reste recevable, mais « sous réserve », ce qui veut dire que même la réalisation de 50 MW centrales n’est pas tout à fait à l’ordre du jour. En ce qui concerne le reste des offres financières, elles ont été rejetées pour cause de « non-conformité avec les prix plafonds ».
Si le président de la Creg, Abdelkader Choual, estime que le fait d’avoir une seule offre recevable ne relève pas de l’échec , il est assez difficile de penser le contraire , au train où vont les choses. Car le projet de l’Algérie en matière de développement des énergies propres ambitionne dans les lignes tracées en 2015, de produire 22 000 mégawatts d’énergie renouvelable d’ici 2030. Comment peut-on envisager d’atteindre cette capacité de production alors que nous n’arrivons même pas à rentabiliser 50 MW de centrales photovoltaïques. Pour rappel, le ministre de l’Energie avait affirmé il y a quelques mois que son département avait élaboré un cahier des charges permettant d’attirer 70 investisseurs activant dans le domaine de la production de l’énergie solaire. Mais alors, avec tant de projets esquissés en faveur de la rentabilisation énergétique, leur matérialisation n’aboutit toujours pas.
Pourtant, les ingrédients sont tous réunis pour l’exploitation de l’énergie solaire, avec un potentiel d’une très haute importance au niveau continental. Pour avoir une petite idée de cette capacité, on parle d’un taux d’ensoleillement de 2800 à 3500 h/an. Si l’on venait à rentabiliser cette ressource, on pourrait économiser jusqu’à 15% de gaz, dans un premier temps. Et comme on le sait, la consommation de gaz est déjà élevée et amenée à l’être davantage à l’avenir.

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