{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L’Opep doit annoncer une baisse d’au moins 10 millions de b/j

Riyadh et Moscou doivent assumer!

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, dont la Russie, se réunissent aujourd’hui pour décider d’une coupe record de leur production.

C’est le jour J. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires dont la Russie se réunissent, aujourd’hui, pour décider d’une coupe record de leur production. On se dirige probablement vers une réduction d’au moins 10 millions de barils par jour à laquelle pourraient s’associer les Américains. Condition sine qua none : les Russes et les Américains doivent mettre un bémol à la guerre des prix, qu’ils se sont livrée, qui a contribué à l’effondrement des prix du pétrole. C’est, semble-t-il, rentré dans l’ordre. Ces deux poids lourds du marché mondial du pétrole ont enterré la hache de guerre et seraient même en train de finaliser un accord. Après l’échec des négociations de l’Opep+, la Russie et l’Arabie saoudite sont sur le point de conclure un nouvel accord portant sur la production de pétrole et censé stabiliser un marché en pleine crise, selon un responsable russe impliqué dans le processus, cité par l’agence de presse russe Spoutnik. La Russie et l’Arabie saoudite sont « très proches » d’un accord sur la réduction de la production pétrolière, a déclaré le 6 avril, à la chaîne de télévision américaine Cnbc Kirill Dmitriev, directeur général du Fonds russe des investissements directs (Rdif).
« Je pense que l’ensemble du marché comprend que cet accord est important et qu’il apportera beaucoup de stabilité, une stabilité tellement importante pour le marché, et nous en sommes très proches », a-t-il ajouté. La Russie est prête à coopérer avec les Etats-Unis et l’Arabie saoudite sur la baisse de la production de pétrole, avait déclaré, le 3 avril, le président russe. On se dirige probablement vers une réduction de la production d’au moins 10 millions de barils par jour à laquelle pourraient s’associer les Américains. « Nous sommes prêts à une entente avec nos partenaires dans le cadre du mécanisme » Opep+ «et sommes prêts à coopérer avec les Etats-Unis à ce sujet » a indiqué Vladimir Poutine, lors d’une réunion en visioconférence avec son ministre de l’Energie, retranscrite sur le site du Kremlin. « Selon des estimations préliminaires, je pense qu’il est possible qu’il s’agisse d’une baisse (de la production de pétrole) d’environ 10 millions de barils par jour. Peut-être un peu moins, peut-être un peu plus », a indiqué le dirigeant russe. L’Arabie saoudite avait réagi plus tôt en appelant à une réunion « urgente » de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et d’autres pays, dont la Russie, afin de parvenir à un « accord équitable qui rétablira l’équilibre des marchés pétroliers», a annoncé l’agence officielle saoudienne SPA. La réunion d’aujourd’hui, qui doit se tenir par visioconférence, se présente comme celle de la dernière chance. Un éventuel échec serait fatal pour les cours de l’or noir. La pandémie du coronavirus a ébranlé le marché pétrolier. Depuis l’apparition du Covid -19 en Chine, les cours du Brent, référence du pétrole algérien qui étaient proche de la barre des 70 dollars, en janvier, ont plongé pour se retrouver sous les 33 dollars, hier en cours d’échanges européens. Un plongeon qui a été exacerbé par la guerre des prix russo-saoudienne. Les hostilités entre Saoudiens et Russes ont été ouvertes lorsque la Russie a refusé de répondre favorablement, lors d’un sommet qui s’est tenu le 6 mars à Vienne, en Autriche, à la proposition saoudienne de réduire la production de l’alliance Opep-non Opep. En guise de riposte, le Royaume wahhabite a décidé d’augmenter sa production à 12 millions de barils par jour et de brader son pétrole sur les marchés étrangers, à des prix qui défient toute concurrence. Les cours de l’or noir ont repris des couleurs après un tweet du président américain. Donald Trump, annonçant un accord « imminent » entre Moscou et Riyadh, portant sur une diminution de la production d’au moins 10 millions de b/j. Une première réunion prévue le 6 avril, a été reportée pour aujourd’hui. Moscou et Riyadh davantage n’ont pas le droit de tergiverser, sinon c’est un plongeon assuré pour le baril : il signerait l’effondrement des économies de la majorité des pays producteurs d’or noir.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré