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Complexe Sider d’El-Hadjar

Reprise imminente de l’activité sidérurgique

Après un arrêt forcé en raison de la situation sanitaire due au Covid-19, le complexe sidérurgique d’El Hadjar, Annaba, va reprendre son activité.

Après le retour partiel des sidérurgistes de l'usine Sider Annaba, en juin dernier, c'est la reprise imminente de l'activité sidérurgique dans le complexe d'El Hadjar, dont le haut-fourneau n°2 et la majorité des ateliers étaient à l'arrêt, depuis la mi-mars. Dans une déclaration faite à l'APS, le directeur général de l'entreprise, Redha Belhadj a annoncé cette reprise pour «la mi-septembre».
Le même responsable a fait état de la mise en place, pour cette reprise, d'un planning de travail spécial, devant permettre la reprise à la mi-mois courant, des activités de production dans le haut-fourneau n°2 ainsi que dans toutes les unités du complexe sidérurgique d'El-Hadjar. Il s'agit de l'activité de laminage des produits plats et des produits longs en plus des tôles d'acier aux multiples usages industriels. Pour le démarrage de l'activité de production dans le complexe, quelque 20 000 tonnes de billettes importées comme demi-produits, vont permettre aux ateliers des unités de laminage des produits longs et plus particulièrement du rond à béton de reprendre leurs activités, avant la fin de la semaine en cours, rapporte-t-on.
Notons que, la capacité de production mensuelle de rond à béton de Sider El Hadjar s'élève à 25 000 tonnes.
Le directeur général de Sider a fait savoir que, tout le long de la période de congé exceptionnel, auquel ont été soumis les travailleurs, en raison de la crise sanitaire liée à la propagation du coronavirus et, notamment la mise à l'arrêt du haut-fourneau n°2 depuis le mois de mars dernier, les unités de production ayant recours aux demi-produits ont poursuivi leurs activités pour réaliser en moyenne une production de 50 000 tonnes de produits ferreux par mois. Une déclaration qui vient mettre un coup d'arrêt aux informations, faisant état de l'arrêt total et général du complexe et toutes ses unités de production. Cette intox vient d'être foulée aux pieds par Redha Belhadj affirmant que, l'activité sidérurgique n'a jamais été interrompue dans les ateliers du complexe puisque, dira-t-il, pendant la même période, les stocks de Sider El Hadjar ont été commercialisés. Pour plus d'informations et à défaut d'un contact direct avec Redha Belhadj, directeur général de l'entreprise Sider, une source interne à la DG, contactée par téléphone, nous a apporté les éclaircissements sur les modalités de reprise, notamment avec la persistance de la pandémie du Covid-19. Selon la même source, la reprise se fera dans des conditions «ordinaires», dans le respect de l'application stricte des mesures préventives, telles que le port de masque de protection, le respect de la distanciation sociale par tous les employés et l'utilisation de gel de désinfection, disponible au sein du complexe. D'ailleurs, selon les précisions apportées par la même source, 4 000 travailleurs du complexe Sider El Hadjar ont repris, en juin dernier leurs activités et les travaux de production ont repris dans les ateliers des unités de laminage à froid, des tuyaux sans soudure et les autres ateliers de production disposant d'un stock suffisant de métaux ferreux semi-finis. Dans l'attente de la remise en fonction du haut-fourneau n°2 qui représente le premier maillon de la chaîne de production de fer et d'acier du complexe, les responsables de cette entité économique, misent sur une production de 600 000 tonnes pour l'année en cours. Pour les prévisions de perspectives, la production devrait théoriquement augmenter en 2021 pour passer à 700 000 tonnes avant d'atteindre un (1) million de tonnes avec la concrétisation de la deuxième tranche du plan d'investissement, prévu en 2023.

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