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Les prix du pétrole terminent la semaine sur un plongeon

Quelle marge de manœuvre pour l’Opep ?

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, qui se réuniront les 5 et 6 décembre, sont pratiquement dos au mur.

Les Américains semblent maîtres du jeu. Leur production, qui a atteint des sommets, a rendu vulnérable un marché que l’Opep s’est échinée à rééquilibrer, sans parvenir toutefois à faire rebondir durablement des cours de l’or noir qui ont plutôt tendance à jouer au yoyo. L’accord de la baisse de la production de 1,2 million de barils par jour qui le lie à ses alliés hors organisation qui a pour socle l’accord historique d’Alger, a décidé le 28 septembre 2016 en marge du 15ème sommet de l’Opep qui s’est tenu dans la capitale algérienne, n’a pas produit l’effet escompté. Porter le baril à un niveau satisfaisant, autour des 80 dollars. Une cible qui paraît hors de portée, la conjoncture ne lui étant pas favorable. Les Etats-Unis dont les stocks restent à un niveau élevé sont devenus de surcroît le premier exportateur de pétrole. Avec environ 12 millions de barils par jour ils devancent la Russie et l’Arabie saoudite. Minés par ailleurs par l’absence d’un accord qui mettrait fin à la guerre commerciale entre Pékin et Washington, un suspense qu’entretient cyniquement le président américain qui n’a pas caché son sinistre projet : faire couler le baril. Face à cette déferlante qui ne dit pas son nom, les annonces de respect des quotas de la baisse de la production de l’alliance «Opep-non-Opep» ne constituent qu’un frêle pare-feu qui n’a suffi jusqu’à maintenant qu’à limiter les dégâts et à maintenir jusqu’à vendredi dernier le baril tout juste au-dessus des 60 dollars. Les cours de l’or noir qui avaient aligné quatre semaines de hausse hebdomadaires ont sombré, reculant au passage de plus de deux dollars. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, qui se réuniront les 5 et 6 décembre, sont pratiquement dos au mur. Quelle marge de manœuvre pour l’Opep et ses alliés ? Théoriquement, la seule option réside dans le prolongement de l’accord de la réduction de leur offre de 1,2 million de barils, qui doit expirer fin mars 2020. Le marché, qui croule sous la surabondance de la production américaine, est dans l’expectative. Sa réaction de vendredi dernier est un signal qui ne trompe pas. Des rumeurs courent déjà sur un probable renoncement à le reconduire. Info ? Intox ? On le saura dans moins d’une semaine.

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