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Le Brent a fini la semaine sur une chute, à plus de 42 dollars

Pas rassurant pour l’Algérie!

Le pays aurait besoin d’un baril à 60 dollars durant deux années pour parvenir à équilibrer ses finances, a indiqué le ministre de l’Energie Abdelmadjid Attar.

Les cours de l'or noir sont en nette progression depuis leur plongeon du 20 avril. Ils ont toutefois terminé la semaine sur une chute, au-dessus des 42 dollars. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien, avait affiché 20 dollars il y a plus de 4 mois (le 20/04/2020) alors que le pétrole américain s'est enfoncé en terrain négatif à moins 37 dollars. Un niveau qui n'arrange toutefois pas les affaires de l'Algérie. Le pays aurait besoin d'un baril à 60 dollars durant deux années pour parvenir à équilibrer ses finances a indiqué le ministre de l'Energie. Même si les prix actuels qui évoluent à 12 dollars au-dessus de celui qui a servi de référence pour confectionner la loi de finances 2020 vont pouvoir lui permettre d'éviter la casse.
A condition que la situation ne se dégrade pas à nouveau. «Si on se maintient dans la situation actuelle, on va terminer l'année avec une moyenne du baril nettement supérieure peut-être à 42 dollars ou 43 dollars. Ça va permettre quand même d'équilibrer le budget qui a été fait à 30 dollars. Mais nous, en réalité, on a besoin d'un minimum de 60 dollars le baril sur une période pratiquement de deux ans», a déclaré Abdelmadjid Attar, invité le 30 août de l'émission LSA Direct du journal Le Soir d'Algérie. Les avis des experts sont cependant partagés depuis l'amorce de la descente aux enfers de l'or noir vers la mi-juin 2014. «Désormais, l'équilibre budgétaire requiert des niveaux de prix des hydrocarbures supérieurs à 112 dollars le baril pendant que les recettes budgétaires totales restent fortement dépendantes de celles, très volatiles des hydrocarbures», avait alerté Djamel Benbelkacem, directeur conseiller à la Banque d'Algérie dans un rapport présenté le 1er juillet 2012.
La situation s'est considérablement détériorée aujourd'hui. L'Algérie a besoin d'un baril de pétrole à 116,40 dollars pour équilibrer son budget pour l'exercice 2019 en cours, ont écrit, le 28 juin de la même année., les experts du groupe financier américain Bloomberg spécialisé dans l'information économique et financière. «Pour son équilibre budgétaire, à l'heure actuelle, l'Algérie a besoin d'un prix du baril au-dessus de 93 dollars.» déclarait, plus récemment, Noureddine Legheliel, analyste boursier et spécialiste des marchés pétroliers dans une interview publiée le 22 mars 2020 par le quotidien Liberté. Les décisions inédites prises par le président de la République pour réduire l'impact de la dégringolade des cours de l'or noir sur l'ensemble de l'économie nationale qui repose essentiellement sur les exportations de gaz et de pétrole ont certainement permis d'afficher cette fourchette. Le président de la République n'a pas été par quatre chemins. Sortir de la dépendance aux exportations des hydrocarbures est vital. Le constat est sans détours. La dépendance quasi totale de l'économie nationale à la rente pétrolière «est fatale pour l'intelligence et l'esprit d'initiative», a lancé le chef de l'Etat. À partir des deux prochaines années, la dépendance aux hydrocarbures devra être réduite d'au moins 80%, a souligné Abdelmadjid Tebboune. Les exportations hors hydrocarbures doivent exploser. Le président de la République fixe la cible. Il est impératif d'augmenter les «exportations hors hydrocarbures à 5 milliards de dollars, d'ici fin 2021», contre les 2 milliards de dollars actuels, avait déclaré, le 18 juin, le premier magistrat du pays à l'ouverture de la Conférence nationale sur le Plan de relance d'une économie nouvelle. Le compte à rebours a commencé. D'autant plus que le baril est loin des 60 dollars qui offriraient une relative marge de manoeuvre...

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