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Les prix du pétrole franchissent la barre des 65 dollars

Les stocks américains soutiennent le baril

En hausse depuis le début de la semaine, les cours de l’or noir ont accru leur progression, hier, en cours d’échanges.

L’Algérie qui s’est empêtrée dans une crise politique sans précédent depuis la démission de l’ex-président de la République garde un œil sur le marché pétrolier. Il ne peut en être autrement puisque c’est sur ce secteur que repose l’économie nationale. Les exportations d’hydrocarbures constituent l’essentiel de nos revenus en devises. C’est donc pratiquement une lapalissade que de dire que les cours de l’or noir sont scrutés à la loupe. D’autant plus qu’ils servent de baromètre pour l’économie nationale. La crise financière que traverse le pays est en effet due à la dégringolade des prix du pétrole qui a débuté vers la mi-juin 2014. Les cours de l’or noir avaient atteint le fond à la mi-janvier 2016 pour évoluer autour des 27 dollars avant qu’ils ne reprennent du poil de la bête. L’année 2017 avait débuté sous les meilleurs auspices. L’Opep et ses alliés ont mis en oeuvre la baisse de leur production de près de 1,8 million de barils par jour prise le 10 décembre 2016 à Vienne. Une décision qui a eu pour socle l’accord historique d’Alger qui a vu le jour le 28 septembre 2016 lors d’un sommet de l’Opep qui s’est tenu en marge du 15ème Forum international de l’Energie. L’effondrement des prix a pu ainsi être évité, mais ils demeurent sous la pression d’une offre toujours excédentaire exacerbée par une production américaine qui a atteint des niveaux historiques qui a fait des Etats-Unis le premier producteur mondial. Les chiffres hebdomadaires de leurs stocks livrés en principe tous les mercredis deviennent du coup un indicateur de l’orientation des cours de l’or noir. Que disent-ils ? Le gouvernement américain a révélé, hier, que les stocks de pétrole aux États-Unis avaient reculé pour la septième semaine de suite.
Lors de la semaine achevée le 26 juillet, les réserves commerciales de brut ont baissé de 8,5 millions de barils pour s’établir à 436,5 millions de barils, alors que les analystes interrogés par l’agence Bloomberg tablaient sur une baisse de 2,75 millions de barils. Le pétrole a accru ses gains, hier, en cours d’échanges européens après la publication des chiffres officiels sur les stocks de brut aux États-Unis et en attendant une décision de la Banque centrale américaine (Fed) sur ses taux. Vers 17h15 à Alger, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c’est le dernier jour de cotation, gagnait 40 cents pour afficher 65,03 dollars. Les cours, déjà en hausse depuis le début de la semaine, ont donc grimpé un peu plus haut hier. Quelle incidence provoquera-t-elle sur le baril ?« Ceux qui parient sur une hausse du pétrole doivent se réjouir des nouvelles mesures de relance monétaire qui devraient soutenir l’activité économique mondiale et donc la demande de pétrole», a souligné Han Tan, analyste pour FXTM. Une bouffée d’oxygène pour l’Algérie.

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