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Le séminaire a duré près d’une semaine

Les démarches de certification des produits agricoles au menu

La certification des produits agricoles est incontestablement le point faible de l’agriculture en Algérie.

Un séminaire sur la démarche de certification des produits agricoles s’est tenue, le long de la semaine écoulée, au niveau de l’Itmas de Boukhalfa au profit de 12 wilayas. Cette manifestation scientifique qui s’est tenue a été parrainée et coorganisée par l’Organisation arabe du développement de l’agriculture (Oada). Les wilayas qui ont bénéficié des connaissances transmises par les techniciens, sont respectivement Khenchela, Laghouat, Mascara, Tizi Ouzou, Aïn Témouchent, Skikda, Oum El Bouaghi, Médéa, Oran, Relizane, Biskra, Béjaïa et Djelfa.En fait, le volet relatif à la certification des produits agricoles est incontestablement le maillon faible de l’agriculture en Algérie. Les produits algériens, malgré l’excellente qualité dont ils jouissent, restent cantonnés dans un marché national mal organisé. Dans certains cas, le produit n’est même pas introduit dans les circuits marchands légaux. Il n’y a pas si longtemps, les services concernés reconnaissaient que seuls 4% de la production des cerises au niveau local sont sur les étals des commerces. Le reste est vendu sur les routes, dans des conditions d’hygiène lamentables. Les conditions prévalant n’ont pas beaucoup changé.Cette situation rend la démarche de l’Oada importante car elle vise à promouvoir les techniques de certification via les échanges d’expériences entre les pays de la région. Certains pays arabes sont très avancés dans le domaine de la certification, à l’instar de la Jordanie, la Tunisie et le Maroc, des pays qui peuvent être d’un grand apport en matière de techniques de certification. Des séminaires de ce genre sont donc d’une grande nécessité, afin d’impulser à l’agriculture une dynamique appréciable en matière de certification. L’Algérie a tout à gagner en multipliant ce genre de manifestations, au vu du retard accusé dans le domaine. La preuve éclatante de ce retard est le sort réservé à l’oléiculture dans notre pays. Alors que des pays comme la Tunisie et le Liban ont réussi à imposer une Journée mondiale pour la filière, l’Algérie connue comme l’un des plus grands producteurs mondiaux, n’arrive même pas à introduire ses huiles sur les marchés internationaux. Malgré sa qualité due au meilleur ensoleillement, l’huile d’olive algérienne peine à se frayer un chemin parmi les plus grands du monde, comme l’Espagne, la Tunisie et la Grèce. Un long travail est à faire pour pouvoir rattraper ce retard. Enfin, il est à signaler que la wilaya de Tizi Ouzou a fait de grands progrès dans la dynamique de développement des produits du terroir. Pratiquement, tous les produits ont une fête qui se tient chaque année. L’huile d’olive locale est sur le point de décrocher un label qui lui permettra de franchir le pas vers le marché dans les normes et les standards de l’OMC. Les mêmes efforts sont actuellement consentis pour développer la filière du miel. Des formations sont prodiguées aux apiculteurs afin de développer des méthodes modernes de production de miel. Ces dernières années, les feux de forêts ont causé d’énormes dégâts dans le rucher local.

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