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Ciment, engrais, ammoniaque, phosphate…

Le top 5 des exportations hors hydrocarbures

La logistique en matière de transport reste défaillante.

Les douanes algériennes ont fait savoir que cinq produits ont totalisé plus de 74,57% des exportations hors hydrocarbures (HHY), durant les 11 premiers mois de 2019.
Cinq produits «phares», auxquels s’ajoute celui du ciment, composent ces exportations. Il s’agit entre autres d’engrais minéraux ou chimiques azotés avec une part de 30,99%, d’huiles et autres produits provenant de la distillation des goudrons (18,46%), de l’ammoniac anhydre (11,75%), des sucres de canne et de betteraves (10,55%) et des phosphates de calcium naturels (2,82%).
Les exportations du ciment ont, pour leur part, représenté 2,51% des exportations HHY globales (contre 0,65%) durant la même période de 2018.
Il faut savoir que les exportations HHY sont restées marginales sur les 11 mois de l’année dernière avec 2,362 milliards de dollars, ce qui représente à peine 7,24 % du volume global de l’ensemble des exportations algériennes, contre 2,675 milliards de dollars atteints lors de la même période en 2018, soit une baisse de 11,7%, détaillent les dernières données des douanes.
En vue de dynamiser et promouvoir les exportations algériennes, des représentants de Groupes industriels publics ont souligné, le 24 décembre dernier, que le renforcement de la capacité concurrentielle du produit national au niveau des marchés extérieurs restait tributaire de la levée des obstacles logistiques, notamment en matière de transport.
Lors d’un atelier, organisé en marge de la 28ème édition de la Foire de la production nationale (FPN), sous le thème « L’entreprise publique face aux défis de l’exportation », ces mêmes représentants avaient estimé « impérative » la levée les obstacles logistiques afin de réduire les coûts du transport, moyen d’augmenter la capacité concurrentielle des Groupes publics en matière d’exportation, notamment au niveau des prestations portuaires qui restent élevées selon eux.
Dans ce sens, le représentant du Groupe industriel des ciments d’Algérie «Gica», Azzedine Asfirane, avait relevé que les procédures y relatives et les coûts du transport des marchandises à exporter de l’usine vers le port constituent un «obstacle majeur» dans les opérations d’exportation.
Selon lui, les coûts élevés du transport des marchandises en quantités importantes au niveau des ports et leur chargement sur les bateaux engendrent de lourdes charges pour le Groupe, donc. Il a donc souligné la nécessité de revoir à la baisse ces coûts en vue de dynamiser les exportations.
à cet effet, il a plaidé en faveur de l’autorisation des compagnies algériennes à ouvrir des filiales à l’étranger afin d’assurer une meilleure gestion du transport et d’intervenir en cas de nécessité.

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