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Mise en œuvre d’une économie productrice de richesses

Le pari n’est pas perdu

Pas mal d’actes économiques attestent des capacités du pays à se placer à l’international.

Les défis qui attendent le pays sont innombrables. Celui qu’il doit relever sur le plan économique est l’un des chantiers dont son avenir en dépend. Le refrain de la chanson est connu : comment sortir de la dépendance au pétrole, aux exportations d’hydrocarbures qui lui assurent l’essentiel de ses revenus ? Une question lancinante qui revient sans cesse avec insistance et qui n’a pas trouvé encore de réponse. Tous les gouvernements qui s’y sont frottés depuis l’indépendance s’y sont cassés les dents où n’ont finalement formulé que des propositions qui sont restées des vœux pieux. Mais de fil en aiguille avec les dégringolades cycliques des prix du pétrole, les gisements qui sont arrivés à maturité à force d’avoir pompé à tour de bras cette ressource que l’on croyait inépuisable et faute de n’avoir pas fait d’autres découvertes d’envergure, l’Algérie s’est retrouvé dos au mur. La diversification et la mise en œuvre d’une économie productrice de richesses qui l’affranchiraient de ses exportations de pétrole et de gaz sont devenues incontournables. Sa survie, l’avenir des générations futures en dépendent. L’élection d’un nouveau président de la République qui est prêt à partir au charbon devrait donner le coup de starter pour ouvrir ce chantier qui ne sera pas de tout repos.
Les anciens reflexes sont encore bel et bien là. La bureaucratie, la corruption…sont autant de fléaux qui polluent le climat des affaires et de l’investissement étranger en particulier. Si l’on ajoute à cela le doute semé autour de l’efficacité des compétences et des entreprises nationales, dire que la conjoncture est délétère, malsaine est tout à fait justifié. Il y a certainement des groupes d’intérêts dont cela arrange les affaires et qui font tout pour entretenir cet état d’esprit. Il y a pourtant des signes qui le battent en brèche qui ne trompent pas. Certaines entreprises et pas des moindres ont montré que non seulement elles étaient capables de relever le défi, prêtes à se faire une place au soleil et qu’elles recelaient en leur sein des compétences qui maitrisent la technologie de pointe.
Le contrat signé avec le géant américain Général Electric portant sur une commande de pièces de rechange fabriquées localement, atteste des capacités du pays à se placer à l’international. La société de Maintenance des équipements industriels, filiale du groupe Sonelgaz, a en effet signé mardi à Alger, avec General Electric une commande d’un montant de 7,5 millions de dollars, de pièces de rechange fabriquées localement, pour les besoins des installations énergétiques gérées par le groupe américain en Algérie ainsi que ses clients à l’étranger. L’Algérie est sans conteste en train de placer ses pions sur le marché international.
Le marché qu’elle vient de conclure avec un des leaders mondiaux du secteur de l’énergie lui en ouvre incontestablement les portes. Il y a aussi la production de ciment qui a connu un boom exceptionnel qui a permis à l’Algérie de passer du stade de pays importateur à celui d’exportateur au point de lui assurer des recettes significatives.
«Les recettes d’exportation du ciment algérien de l’ordre de 20 millions de dollars en 2018 ont triplé cette année et ont atteint 60 millions de dollars et les indicateurs soulignent que les exportations en la matière atteindront 400 millions de dollars à l’horizon 2021», a assuré le ministre du Commerce Saïd Djellab. «Tosyali» société de droit algérien dont l’investisseur est un opérateur turc, basée à Bethioua (est d’Oran) spécialisée dans la production de rond à béton, a procédé au mois d’août dernier à sa 4ème opération de vente de son produit aux Etats-Unis d’Amérique. Des petits pas qui tracent le chemin à suivre…

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