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Projet du Port-Centre d'El-Hamdania

Le dossier rouvert à la fin de ce mois

Le ministre des Travaux publics a estimé que «l'avenir de l'économie nationale est lié au développement de toutes les régions du Sud du pays».

Le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, a annoncé que «le dossier de relance du projet du port-Centre d'El Hamdania, est fin prêt».
Ce dernier est, selon ses propres termes, «bien ficelé», puisqu'«il regroupe tout le montage financier, technique et technologique pour le relancer», a-t-il précisé, lors de son passage hier, dans l'émission L'Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio nationale. Il ressort des déclarations du ministre, qu'un Conseil interministériel se tiendra, avant la fin de ce mois, pour examiner le projet du port-Centre d'El Hamdania.
Pour rappel, le président Tebboune a, lors d'un Conseil des ministres, tenu en juin dernier, donné un délai de trois mois pour sa mise en oeuvre effective, afin de «briser l'isolement des pays africains qui n'ont pas de ports maritimes».
Dans ce sillage, le ministre des Travaux publics a déclaré que «ce projet a un impact énorme sur l'économie nationale et pour les pays de l'Afrique subsaharienne, à l'instar du Mali, du Niger et du Burkina Faso».
Le ministre a affirmé que l'aspect logistique a été pris en compte, à l'effet de relier le port aux réseaux routier et ferroviaire, pour faciliter l'acheminement de la marchandise du port aux réseaux autoroutiers nationaux, avec l'objectif d'atteindre le marché africain, via la route de l'Unité africaine.
Il ressort des déclarations du ministre que le mégaprojet d'El Hamdania, ne devrait pas subir le même sort que celui de Djen Djen, qui est isolé, malgré sa grande capacité.
Poursuivant, Chiali affirme que «notre objectif est de réaliser ce projet géant d'une capacité de plus de 6,5 millions de conteneurs, soit l'équivalent de plus de 24 millions de tonnes de marchandises, qui ne seront pas seulement dédiées à la consommation nationale», puisque la vocation du port est de rayonner sur l'Afrique subsaharienne et de toucher «des centaines de millions de consommateurs potentiels».
Le port-Centre sera, selon le ministre, réalisé en deux phases. La première s'étalera sur les quatre prochaines années. «Le projet comprendra la réalisation de trois zones industrielles et une ligne ferroviaire, le reliant à la région de Boufarik, et une autoroute qui sort du méga ouvrage et va jusqu'à l'autoroute Est-Ouest, 47 km.»
Dans un autre ordre d'idées, le ministre des a révélé que son département livrera une dizaine de projets avant la fin de cette année.
Il citera le projet de dédoublement de l'axe Chiffa-Berrouaghia, qui sera «inauguré dans deux mois», a-t-il précisé. Le ministre a également révélé que «le projet de renforcement de la piste principale de l'aéroport international Houari-Boumediene d'Alger devrait également être réceptionnée avant la fin 2020».
Interrogé sur la stratégie de son département à l'aune de la crise financière qui affecte le budget de l'Etat, Chiali a rappelé l'orientation du président de la République. «Les projets qui ont un impact social seront pris en charge par l'Etat, quant aux projets qui ont une rentabilité économique avérée, l'ouverture vers d'autres types de financement est envisageable», a-t-il déclaré.
Dans un autre sillage, il ressort des déclarations du ministre des Travaux publics que le système de péage applicable à l'autoroute Est-Ouest ne sera finalement pas pour demain. «La gratuité de l'autoroute est maintenue jusqu'à la réception définitive des stations et des points de péage au niveau de cette infrastructure qui sera effective à la fin de l'année 2021», a-t-il promis encore, sans toutefois se montrer rassurant dans ses propos. Selon le ministre, l'entretien des routes est, par ailleurs, rendu difficile, notamment du fait de l'étendue du réseau national comprenant près de 130 000 km.
Soulignant dans ce sens qu'«un manque en matière de maintenance des routes est constaté au niveau national», Chiali a révélé que le gouvernement prévoit d'y consacrer 50 milliards de dinars.
Une somme conséquente par rapport à celle réservée dans les années précédentes pour le même objectif qui, selon le ministre «ne dépassait pas les
3 milliards de DA». Cela avant de déclarer que «l'entretien des routes était le parent pauvre du secteur». 

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