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Affaire Somik de Skikda

Le dossier revient au-devant de la scène

Jugée en avril dernier par le tribunal correctionnel de Skikda, l’affaire SOMIK sera examinée une nouvelle fois.

Ainsi, la cour de justice de Skikda a décidé de réexaminer le dossier de l'affaire pour rejuger? une nouvelle fois, ce scandale qui a défrayé chronique, apprend-on de source juridique. Les 32 mis en cause dans ce dossier, travaillent dans leur grand nombre pour la Société de maintenance industrielle Somik, une filiale de Sonatrach. L'investigation des gendarmes a touché, faut-il le préciser, dans une première phase 55 personnes, dont 11 femmes, deux ex-P-DG et quatre représentants de sociétés étrangères, mandatés par des entreprises domiciliées en France, en Angleterre et au Japon. Au terme de la présentation faite début juillet 2013, devant le juge d'instruction, 32 prévenus, dont des cadres dirigeants pour la majorité, avaient été accusés de dilapidation de deniers publics, abus de fonction,attribution de marchés non conformes à la législation, disparition d'équipements de pointe coûteux, établissement de faux en écriture, destruction volontaire de documents, un fait entravant le cours de l'enquête, octroi d'avantages injustifiés, exploitation du pouvoir d'agents publics pour l'augmentation des prix, blanchiment d'argent, corruption et transfert de capitaux et violation de la réglementation, en matière de passation de marchés et conflit d'intérêts, ainsi que faux et usage de faux. Des chefs d'inculpation à l'origine de leur placement sous contrôle judiciaire. Comparaissant devant le tribunal correctionnel de première instance, le parquet général avait requis 10 ans de prison ferme, assortie d'une amende d'un million de dinars à l'encontre des 32 mis en cause, avec retrait de leurs passeports. Il avait également requis des peines d'exclusion des marchés publics pour une durée de 5 ans, assorties d'une amende d'un milliard de centimes, contre les entreprises accusées d'obtention de marchés, contrairement à la réglementation en vigueur. Le verdict prononcé par le tribunal correctionnel, avait retenu des peines allant entre deux et sept ans de prison et des acquittements, à l'encontre des 32 accusés, tout en maintenant les peines d'exclusion des marchés publics pour une durée de 5 ans, assorties d'une amende de 1 milliard de centimes, contre plusieurs entreprises ayant opéré en tant que sous-traitants au profit de la Somik, tandis que les entreprises étrangères citées dans cette affaire avaient écopé d'une amende de 2 millions de dinars. Or, le caractère scandaleux et multidimensionnel de l'affaire, que le procureur avait, dans son réquisitoire, qualifiée de «grave scandale financier» ayant causé des dommages majeurs à l'économie nationale, au regard de l'ampleur du projet, traduite notamment par la dilapidation de près de 2,5 milliards de DA et la perte financière de l'ordre de 100 millions de DA. Situation également à l'origine de cette remise en question de l'affaire, par les instances de la cours de Skikda, comme expliqué par la source qui a filtré l'information. Celle-ci, a fait état de «l'incohérence» des verdicts avec le volume des chefs d'inculpation. En attendant l'enrôlement du dossier par la cour de Skikda, il convient de rappeler que la genèse du scandale, qui avait occasionné une perte de plus de 200 milliards de centimes au Trésor public, se rapporte à la construction du méga-train GNL, d'un montant de 2,4 milliards de DA, dans la plateforme pétrochimique de Skikda. Une affaire mise à nu sur une plainte contre X en 2012. Dès lors la Somik avait fait l'objet d'une enquête menée successivement par la brigade économique de la sûreté de wilaya de Skikda et la brigade d'investigation de la Gendarmerie nationale de la même wilaya. Au terme de l'audience de 2013, 20 personnes, dont des cadres dirigeants, avaient été mises sous contrôle judiciaire. Les investigations avaient été prolongées, sur ordonnance du juge d'instructeion, qui avait demandé un complément d'enquête, leuqel avait abouti à l'implication d'autres mis en cause. Les perquisitions dans les domiciles des présumés accusés, avaient permis de découvrir que, certains de ces derniers détenaient des biens immobiliers dans plusieurs wilayas, notamment à l'Est du pays.

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