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La demande en énergie des Algériens explose

Le défi de Sonelgaz et Sonatrach

L’Algérie dispose d’une longue expérience en matière d’accès à l’énergie.

Les groupes Sonelgaz et Sonatrach travaillent conjointement afin de faire face de «manière fiable» à la demande actuelle et future en énergie, a indiqué le président du Comité algérien de l’énergie (CAE), Chaher Boulakhras, lors du Congrès mondial de l’énergie qui se tient à Abou Dhabi (Emirats arabes unis) du 9 au 12 septembre en cours. «Sonelgaz et Sonatrach travaillent conjointement afin de faire face, de manière fiable, à la demande actuelle et future en énergie, plus particulièrement à la demande interne et ce, en rendant efficace la gestion des sources d’énergie ainsi que la fiabilité et la résilience des infrastructures énergétiques», a précisé Boulakhras qui est également P-DG de Sonelgaz, selon un communiqué du CAE.
Intervenant dans un panel intitulé «libérer le potentiel de l’efficacité énergétique», il a indiqué que la présence de l’Algérie au Congrès mondial de l’énergie répond à «la volonté du secteur de favoriser un dialogue éclairé sur l’amélioration de la politique énergétique en prenant connaissance des performances des systèmes énergétiques des pays et en les considérant selon trois dimensions fondamentales: la sécurité énergétique, l’équité énergétique et la durabilité des systèmes énergétiques». Selon lui, équilibrer ces trois dimensions est un «défi permanent et constitue le fondement de la prospérité et de la compétitivité de chaque pays».
En termes d’équité énergétique, il a rappelé l’expérience algérienne en matière d’accès à l’énergie de par les efforts consentis dans le renforcement des capacités de production d’électricité, mais aussi des infrastructures de transport et de distribution - tant d’électricité que du gaz- qui ont permis d’assurer une couverture énergétique optimale du pays. «Aujourd’hui, tous les citoyens ont accès à l’électricité et au gaz (naturel ou butane) et cela, à des prix adaptés et très abordables pour le consommateur», a t-il souligné. Boulakhras a mis en avant le nombre d’abonnés aux réseaux électrique et gazier qui a «fortement» augmenté pour atteindre près de 9 millions pour l’électricité et plus de 6 millions d’abonnés pour le gaz naturel, en 2019. «L’état a pris en charge le raccordement en électricité et en gaz pour aboutir à l’électrification quasi totale du territoire national et à un taux de pénétration du gaz par canalisations de 65%. Les îlots «propanés » (GPL en réseau) ont été également développés dans les localités isolées», a -t-il ajouté. L’Algérie étant producteur de gaz, l’électricité est produite à plus de 97% à partir du gaz naturel, ressource primaire plus propre que les autres ressources fossiles, lit-on dans le communiqué.
Afin de préserver les ressources fossiles pour les générations futures, le président du CAE a indiqué que l’Algérie a privilégié les centrales électriques à cycle combiné, plus efficace en termes énergétiques. évoquant l’aspect durabilité, il a relevé que les investissements déjà réalisés en centrales conventionnelles pour répondre à la demande et les perspectives d’avenir, font que «la politique énergétique intègre désormais le développement des énergies renouvelables en vue de mieux préparer la transition énergétique et de s’affranchir progressivement, à moyen et long terme, des hydrocarbures».
Il a souligné en ce sens les performances de l’Algérie en matière d’énergies renouvelables, notamment grâce à son parc renouvelable déjà mis en service d’une puissance de près de 400 MW. Il a aussi insisté sur la volonté affichée du secteur de l’énergie d’entamer une transition énergétique axée sur la productivité et l’efficacité énergétique de la production, du transport et de la distribution, mais aussi sur un mix énergétique où les énergies renouvelables sont appelées à jouer un rôle de plus en plus prépondérant.
Parallèlement, l’effort entrepris pour l’usage des produits réputés propres a été poursuivi par d’autres actions, parmi lesquelles la généralisation avancée de l’utilisation de l’essence sans plomb dans le transport et de l’utilisation de l’électricité, ainsi que du gaz naturel et du GPL (butane) comme combustibles, en remplacement, dans plusieurs usages, des produits comme le fuel-oil, le gasoil ou le pétrole lampant, réduisant ainsi les émissions polluantes de l’air et les gaz à effet de serre, notamment dans les villes, ajoute le communiqué.

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