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Le pétrole démarre l’année à son plus haut niveau depuis 10 mois

Le baril pied au plancher

Les cours de l’or noir étaient notamment à l’écoute de l’Opep et de ses alliés qui ont tenu leur réunion mensuelle hier.

Les cours de l'or noir ont entamé la séance d'hier pied au plancher, atteignant leur plus haut niveau depuis 10 mois. Le baril de Brent avait affiché 53,13 dollars à 9h45 avant qu'il ne redescende à 52, 26 dollars vers 14h45, au-dessus de son seuil de clôture de l'année 2020. Après ce départ en trombe, les cours de l'or noir semblaient vouloir se maintenir dans l'expectative. Reculer pour mieux rebondir probablement. Les cours de l'or noir étaient, notamment, à l'écoute de l'Opep et de ses alliés, qui ont tenu leur réunion mensuelle, hier. Les pays signataires de la Déclaration de coopération (Doc) sont prêts à ajuster les niveaux de production, en fonction des conditions et développements du marché pétrolier international, a déclaré le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. «Les résultats de la réunion ministérielle (Opep+) du 3 décembre ouvrent la voie à un retour progressif de 2 mb/j sur le marché, au cours des prochains mois, tandis que les pays parti-cipants sont prêts à ajuster ces niveaux en fonction des conditions et développements du marché pétrolier international», a indiqué Mohamed Barkindo lors de la 47e réunion du Comité technique conjoint (JTC), qui s'est tenue le 3 janvier. Cette réunion a précédé la 25e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (Jmmc) et la 13e réunion ministérielle de l'Opep-non Opep prévue hier, a indiqué l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, dans un communiqué publié sur son site Web. Il faut rappeler que la décision de l'Opep+ de retirer 7,2 millions de barils est entrée en vigueur depuis le 1er janvier. Les «23» se sont entendus pour limiter l'augmentation de leur production de 500 000 barils à partir de cette date, contre près de 2 millions de barils par jour initialement prévus. Une décision qui avait été annoncée à l'issue de la 12ème réunion ministérielle de l'Opep+, qui s'est tenue le 3 décembre 2020, par visioconférence. Le 9 avril dernier, l'Opep et ses partenaires, dont la Russie, avaient décidé de réduire leur production de près de 10 millions de barils par jour, pour stopper le plongeon des prix et de procéder à une coupe de 7,7 millions de b/j à partir du 1er août, jusqu'à fin décembre 2020, avant de passer à 7,2 millions de barils par jour dès le début de l'année 2021, ce qui a permis aux prix du Brent de clôturer l'année 2020 au-dessus des 50 dollars. Ces coupes, combinées aux campagnes de vaccination massive contre la pandémie de coronavirus, ont largement contribué à redonner des couleurs au marché de l'or noir. La hausse actuelle des prix s'appuie en outre sur un rebond dans les deuxième et troisième plus grandes économies du monde. Les ventes d'essence et de gazole ont retrouvé leur niveau d'avant-crise dans ces deux pays. Les experts y décèlent des signes indéniables d'une remontée des cours. Les analystes de Mufg tablent sur un baril de Brent à 58 dollars en moyenne en 2021, contre 38 dollars en 2020, et à 64 dollars en fin d'année prochaine, ce qui doit permettre à l'Algérie de dépasser les estimations inscrites dans sa loi de finances 2021. Le pays table sur des revenus pétroliers d'un montant de 23,21 milliards de dollars en 2021 sur la base d'un prix référentiel d'un baril de pétrole à 40 dollars. Une situation qui devrait aussi permettre une érosion moins précipitée des réserves de change, qui devaient clôturer l'année à plus de 44 milliards de dollars. Les réserves de change du pays devaient baisser à 44,2 milliards de dollars fin 2020 selon les estimations de la loi de finances complémentaire 2020, avait indiqué, le 3 mai dernier, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer.

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