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L’Arabie saoudite réduira sa production de 1 million de barils par jour

Le baril flambe

L’Opep+ a autorisé la Russie et le Kazakhstan à augmenter leur production d’un total de 75.000 bpj en février, puis en mars.

Fin du suspense. L'Opep+ a rendu son verdict. Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliées, ont décidé de maintenir leurs niveaux de production actuels, en février et mars, mais ont accordé une exception à la Russie et au Kazakhstan, a indiqué, mardi dernier, le ministre de l'Energie. Une décision qui a mis du temps à se dessiner. Les travaux de la 13e Réunion interministérielle Opep-non Opep qui se sont achevés lundi dernier sans que les pays parti-cipants ne parviennent à un accord, ont dû être prolongés de vingt-quatre heures. Qu'en est -il ressorti?
«Après un long débat et des concertations qui ont duré près de 24h, les membres de l'Opep+ ont décidé d'écarter la possibilité d'augmenter la production globale du groupe de 500.000 barils/jour, mais ont accordé une exception à la Russie et au Kazakhstan, qui peuvent augmenter leurs productions de, respectivement, 65.000 barils/jour et 10.000 barils/jour», a révélé à la presse Abdelmadjid Attar. Cette augmentation exceptionnelle d'un total de 75.000 barils/jour a été décidée en prenant en considération les besoins énergétiques croissants durant la période d'hiver dans ces deux pays. En réalité l'Opep et ses alliés serreront davantage leurs vannes étant donné que l'Arabie saoudite a annoncé de nouvelles coupes. «La production du pays serait réduite d'environ un million de barils par jour sur la période février-mars.» a assuré le ministre saoudien de l'Energie, Abdelaziz ben Salman. Cette décision unilatérale a été prise «pour soutenir notre économie et l'Opep+. Nous sommes les gardiens du marché», a souligné Abdelaziz ben Salman. Ce coup d'éclat a fait écho aux recommandations qu'il avait émises lorsque les discussions s'enlisaient. «Ne mettons pas en péril tout ce que nous avons réalisé pour un bénéfice immédiat, mais illusoire», avait exhorté le prince saoudien au contraire de la Russie, leader des 10 alliés de l'Opep, et du Kazakhstan, qui ont milité pour une augmentation des quotas de production. Ces deux pays avaient fait pression pour que l'Opep+ augmente sa production de 500 000 barils par jour (bpj) alors que d'autres producteurs suggéraient plutôt de maintenir la production à son niveau actuel. «Il serait souhaitable pour nous de ne pas augmenter la production durant le mois de février, afin de ne pas impacter les marchés», avait espéré de son côté le ministre algérien de l'Energie. Chaque partie y a finalement trouvé son compte. En excluant les réductions annoncées par l'Arabie saoudite, la baisse totale de l'offre de l'Opep+ s'élèvera donc à environ 7,05 millions de bpj d'ici mars, estime Reuters. Il faut rappeler que la décision de l'Opep+ de retirer 7,2 millions de barils est entrée en vigueur depuis le 1er janvier. Les «23» se sont entendus pour limiter l'augmentation de leur production de 500000 barils à partir de cette date, contre près de 2 millions de barils par jour initialement prévus. Les Saoudiens ont, incontestablement, joué un rôle central dans la conclusion de ce nouvel accord. Une initiative «sans laquelle il n'y aurait pas eu d'accord, qui permettra de maintenir l'équilibre du marché et protéger les intérêts de tous les producteurs» a souligné Abdelmadjid Attar qui a fait remarquer que cette décision qui sera annoncée officiellement durant les prochains jours, a déjà eu son impact positif sur le marché. Les cours du pétrole brut se sont, en effet, envolés mardi. Le baril américain a, franchi la barre des 50 dollars pour la première fois depuis 10 mois. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a, de son côté, aligné 2,51 dollars de gain par rapport à la séance de la veille, à 53,60 dollars après avoir atteint 53,76 dollars, un niveau qui date du 3 mars. Une courbe ascendante qui s'est maintenue hier. À 15h00 le baril de Brent affichait 54,14 soit 54 cents de plus que la séance de mardi. L'Algérie peut souffler... 

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