{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le Brent à plus de 65 dollars

La baraka du Brexit et de la Chine

En touchant respectivement 65,22 dollars et 59,96 dollars le baril, les cours du Brent et du WTI ont même atteint des records depuis le mois de septembre.

Durant ces derniers jours, les cours du pétrole sur les marchés internationaux connaissent une embellie qui semble se confirmer à la veille d’une période hivernale, généralement annonciatrice de hausse des prix de l’or noir. Ainsi, les prix du pétrole se sont redressés, évoluaient à des plus hauts depuis septembre, hier en cours d’échanges européens, portés par les perspectives d’un prochain accord commercial sino-américain et par la victoire des conservateurs au Royaume-Uni.
à ces deux événements politique et commercial, il est également clair que le geste de l’Arabie saoudite qui a clairement montré sa volonté de réduire son offre sur le marché pétrolier, appuie la tendance haussière. Celle-ci s’est confirmée dès la matinée d’hier, vers 11h15 GMT, où le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 65,18 dollars à Londres, en hausse de 1,53% par rapport à la clôture de jeudi.
Une performance remarquable, à en croire les analystes qui mettent en évidence l’ampleur de cette hausse qui a concerné également le marché new-yorkais du pétrole qui a affiché une bonne mine. Et pour cause, le baril américain de WTI pour janvier gagnait 1,27% à 59,93 dollars. En touchant respectivement 65,22 dollars et 59,96 dollars le baril, les cours du Brent et du WTI ont même atteint des records depuis le mois de septembre. «Grâce à une large victoire de Boris Johnson aux législatives au Royaume-Uni et un ’’nous y sommes presque’’ dans la (résolution de la) guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, le Brent est dans le vert», a résumé Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Selon la presse, Washington renoncerait à mettre en place demain, une nouvelle salve de tarifs douaniers sur quelque 160 milliards de dollars de biens chinois (téléphones portables, consoles de jeux vidéo, vêtements de sport).
La Chine a néanmoins refusé, hier, de confirmer qu’un accord commercial partiel avec Washington était imminent réaffirmant cependant qu’un tel accord devait être «mutuellement bénéfique». Mais cela n’a pas eu d’effet répulsif auprès des investisseurs qui ont continué à acheter, en Bourse, du pétrole, l’amenant à des niveaux appréciables, compte tenu de l’abondance de l’offre sur le marché. Cet état de « grâce » n’est malheureusement pas pérenne et beaucoup de nouveaux éléments peuvent amener une chute des prix, malgré la volonté de l’Opep de le maintenir à ses niveaux actuels.
Il faut savoir également que «la fin de l’épisode sur le Brexit soutient également les prix du pétrole», a estimé Eugen Weinberg, de Commerzbank. Mais ce soutien est tout de même éphémère. La victoire écrasante de Boris Johnson aux élections législatives britanniques devrait permettre de réaliser le Brexit d’ici fin janvier et apporter un bol d’air à la cinquième économie mondiale, même si les négociations sur la future relation commerciale avec l’UE restent à mener.
Le scénario qui se dessine «encourage les perspectives d’une demande plus soutenue (en pérole) à moyen terme», a ajouté l’analyste. Mais cela reste une analyse qui peut être démentie par la réalité du terrain. Il faut savoir, à ce propos, que parmi les acteurs majeurs du marché, on compte les Etats-Unis, qui militent pour une baisse des prix et engage une politique agressive dans ce sens, depuis l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours