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Les prix du pétrole se maintiennent au-dessus des 60 dollars

L’or noir en chute libre

Les cours ont sévèrement dégringolé au point d’évoquer un baril à moins de 40 dollars.

Un scénario improbable en début d’année, tant les prix du pétrole avaient le vent en poupe. Le vent semble vouloir tourner, même si le baril oppose une farouche résistance. Hier vers 16h15, heure algérienne le baril de Brent, référence du pétrole algérien s’échangeait à 60,98 dollars pour accuser un recul de 1,31 dollar par rapport à la veille...
Est-ce les prémices d’une nouvelle dégringolade ? C’est ce que semble penser le chef de file de l’Opep qui redoute que les cours du pétrole ne se retrouvent sous la barre des 40 dollars, rapporte le site spécialisé TradingSat.
L’Arabie saoudite considère que cette éventualité n’est pas à exclure. Cela reste tributaire de l’accord de réduction de la production des pays Opep-non-Opep de 1, 2 million de barils par jour conclu en décembre 2018. Les « 25 » décideront de sa reconduction ou pas le 25 juin 2019 à Vienne en Autriche.
La tendance pencherait pour une prolongation. « Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont proches d’une reconduction des accords visant à réduire les pompages pour soutenir les prix », a déclaré le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis, Suhail bin Mohammed al Mazroui.
Les clignotants l’indiquent. L’offre serait abondante.« Il existe, aujourd’hui, de grands risques d’offre excédentaire », a indiqué lundi dernier à Moscou le ministre russe de l’Énergie, Alexander Novak, à l’issue de sa rencontre avec son homologue saoudien, Khaled al-Faleh. « Nous nous sommes mis d’accord sur le fait que nous devons mener à bien des analyses plus poussées, tout en suivant le déroulement des événements sur le marché en juin », a-t-il ajouté.
Quelle est la position de Riyadh ? « Avec la Russie, mais également au niveau de l’’’Opep’’, nous travaillons avec l’objectif de prendre des mesures préventives pour empêcher que ce scénario ne se produise pas », a pour sa part affirmé le ministre saoudien Khaled al-Faleh. Le président russe a, pour sa part, laissé planer le doute quant à l’éventualité de voir son pays opter pour une prolongation de l’accord de réduction. « Évidemment que l’Arabie saoudite veut que les cours de l’or noir restent à un niveau élevé (…) mais, grâce à la nature de l’économie russe, plus diversifiée, nous n’en avons pas besoin », a indiqué Vladimir Poutine.
Comment s’annonce l’état du marché ? L’agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) a réduit sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole pour cette année et la prochaine, dans son rapport mensuel publié mardi dernier, rapporte une dépêche du quotidien français d’information économique et financière datée d’hier. Les pronostics jouent contre un rééquilibrage du marché.
Chiffres à l’appui. L’EIA anticipe une hausse de la demande de 1,22 million de barils par jour cette année, soit 160 000 barils par jour de moins que dans ses précédentes prévisions, ajoute la même source qui souligne que la projection pour 2020 est, quant à elle ajustée à 1,42 million de barils par jour, soit une révision en baisse de 110 000 b/j.

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