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Efficacité énergétique

L’indispensable rôle des experts

Le secteur industriel national possède un potentiel important de 30% d’économie de consommation énergétique, a indiqué le directeur des projets au sein de l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue), Kamel Dali.
Intervenant lors d’un séminaire sur l’efficacité énergétique dans ce secteur économique, ce responsable a fait savoir que, par branches d’activité, les filières principalement concernées sont celles des matériaux de construction, la métallurgique et la mécanique, ainsi que l’industrie pétrolière et gazière. « Nos industries peuvent réduire leur consommation d’énergie sans pour autant altérer leur production. Cela demande des investissements, une assistance technique et des mesures de renforcement de capacité», a-t-il expliqué.
Selon lui, il s’agit de renforcer l’apport des bureaux d’études d’experts pouvant accompagner les industriels dans la réduction de leur consommation d’énergie. Il a également cité le concept du réseau d’efficacité énergétique des entreprises (REE) qui consiste en un regroupement d’entreprises, moyennant une assistance technique pour réduire leur consommation d’énergie, notamment en échangeant autour des solutions disponibles pouvant être transposées d’une industrie autre.
Le directeur général de l’Aprue, Mohamed Salah Bouzeriba, a affirmé que «l’Aprue travaille pour que nos industriels s’approprient les nouvelles approches de management de l’énergie et développent des programmes d’envergure. Nous voulons créer un partenariat durable avec les industriels pour parvenir à des résultats concrets », a-t-il indiqué. Or, en dépit de ces potentialités et de tout ce qui a été dit depuis des années, notre pays accuse un énorme retard dans ce domaine. Pour preuve, selon la Banque africaine de développement, l’Algérie part de presque zéro, seulement 0,5% de l’électricité produite en Algérie est d’origine renouvelable.
Pis encore, le partenariat énergétique algéro-allemand, Desertec pour la mise en œuvre de projets solaires et éoliens dans le désert n’a pas atteint les résultats escomptés. En effet, seuls 400 mégawatts (MW) sur les 22 000 prévus à l’horizon 2030 sont produits à partir des énergies renouvelables, soit un peu moins d’un sixième.
Le professeur Chems-Eddine Chitour appelle à mettre le cap sur les énergies renouvelables, notamment le solaire. «Le Sahara est une pile électrique !», insiste-t-il, expliquant que l’énergie solaire est bien plus rentable que l’énergie thermique».

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