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Développement des énergies renouvelables en Algérie

L’Etat promet des jours meilleurs

Le Premier ministre Noureddine Bedoui avait affirmé jeudi dernier à Alger, que « la création du Commissariat national aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique permettra de faire face aux obstacles et aux difficultés.

La politique orientée dans le sens de l’exploitation des énergies renouvelables en Algérie présente de toute évidence des carences. Carences qui font que nous sommes loin de réaliser les objectifs fixés en matière de rentabilisation des énergies propres, en dépit de l’existence d’un grand potentiel. Conscient du ralentissement dans ce domaine précis, le Premier ministre Noureddine Bedoui avait affirmé jeudi dernier à Alger, que « la création du Commissariat national aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique permettra de faire face aux obstacles et aux difficultés entravant la mise en oeuvre, sur le terrain, du programme national en la matière ». Selon lui, le retard accusé en la matière est le fruit d’une absence de cohésion entre les différents secteurs d’activités entre autres. A côté, il pointera du doigt l’insuffisance en termes de compétences techniques et la non-conformité des modes de financement actuels, ajoutant que ce commissariat «constituera une force de proposition à la disposition des pouvoirs publics en vue d’opérer les changements dynamiques devant être introduits pour être au diapason du développement technique, technologique, scientifique et économique». Il conviendra en outre que «huit ans après le lancement du programme national des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, il s’est avéré que sa mise en oeuvre est entravée par plusieurs obstacles et difficultés dont le financement, l’insuffisance en matière de compétences techniques locales et le manque de coordination entre les différents secteurs», a-t-il expliqué. Il faut rappeler qu’en effet, depuis la mise ne place d’une nouvelle stratégie censée impulser le développement énergétique en Algérie, rien de bien concluant n’a été réalisé sur le terrain. Rappelons que récemment, après avoir lancé des appels d’offres pour la réalisation de centrales photovoltaïques. Seulement une offre financière sur cinq a été acceptée, pour la réalisation de 50 MW de centrales électriques photovoltaïques, avait annoncé la commission de régulation de l’électricité et du gaz (Creg). Après avoir tablé sur la production d’au moins 150 MW de centrales photovoltaïques en 2018 et de 200 MW peu avant, le Creg annonce que l’appel d’offres lancé à cet effet ne concrétisera même pas la moitié. Et encore, car cette offre reste recevable, mais « sous réserve », ce qui veut dire que même la réalisation de 50 MW centrales n’est pas tout à fait à l’ordre du jour. Si cela a sonné comme un échec pour nombre d’experts, le Creg a estimé que c’est loin d’en être un, pour autant que de nouveaux appels seront lancés pour très bientôt. Par ailleurs, le Premier ministre a rappelé que les autorités publiques algériennes ont adopté en février 2011 un Programme national aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique à l’horizon 2030 dans le cadre de la planification de l’avenir énergétique en Algérie eu égard «à la demande croissante en énergie à l’effet d’amener le pays à diversifier ses ressources énergétique et partant assurer l’avenir des générations montantes». «L’objectif attendu à travers ces programmes est d’assurer la sécurité énergétique de notre pays et de créer à long terme une dynamique pour le développement économique par la relance des industries sources de richesse et de postes d’emploi permanents et la préservation de l’environnement ainsi que la lutte contre le changement climatique», a-t-il dit.

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