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Industrie

L'Algérie fait des appels de phares aux investisseurs

La levée des restrictions prévues dans le cadre de la règle du 49/51% devrait suffire pour relancer les investissements étrangers.

L'Algérie se doit d'arrêter de compter sur le budget du pays et les finances publiques. Dans ce sens, le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, s'est dit, lors de l'audience accordée, mardi, à Alger à l'ambassadrice d'Allemagne en Algérie, Elisabeth Wolbersla, favorable à toute forme de partenariat avec l'Allemagne, alliée historique de l'Algérie dans le domaine industriel durant les années 1970, plaidant, dans ce sens, pour des partenariats gagnant-gagnant qui s'inscrivent dans la durée, à l'instar des industries mécaniques, électroniques et électroménagères, ainsi que dans le domaine de la recherche et développement... Au cours de cette audience, les deux parties ont passé en revue l'ensemble des questions économiques d'intérêt commun, notamment les aspects règlementaires régissant l'investissement étranger en Algérie. De son côté, l'ambassadrice d'Allemagne a transmis l'intérêt des entreprises allemandes à s'engager plus en Algérie, après les dernières réformes engagées en matière d'investissement, notamment la levée de la règle du 51/49% régissant l'investissement étranger. Mme Wolbersla a affiché sa volonté à oeuvrer à l'amélioration des relations économiques dans l'intérêt commun des deux pays. Lors de cet entretien, le ministre de l'Industrie a, également, expliqué à son hôte les différentes mesures, amendements et correctifs déjà pris et les principaux axes du futur code régissant l'investissement étranger en Algérie. À travers cette nouvelle loi, le gouvernement cherche à renforcer l'attractivité de l'économie algérienne à travers une nouvelle stratégie industrielle qui permet d'encourager les investissements productifs et d'améliorer le climat des affaires. Le nouveau code s'appuie sur l'ajustement du cadre de régulation de l'IDE (investissements directs étrangers), la mise en adéquation du système d'incitations et la politique économique, et la révision du dispositif institutionnel. Dans ce contexte, Ferhat Aït Ali Braham a indiqué que l'Algérie escompte, à travers ce nouvel arsenal juridique et réglementaire, la relance de la machine industrielle nationale sur des bases solides et avec des partenaires qualifiés, d'autant que le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, a déclaré que le gouvernement souhaite ouvrir les portes à l'investissement privé mais surtout aux investisseurs étrangers en Algérie, en annulant la loi du 51/49% dans le but de prospérer l'investissement. Selon le grand argentier du pays, l'Etat algérien se doit d'arrêter de compter sur le budget du pays et les finances publiques. Pour ce faire, il est impératif de «faire appel au mécanisme de partenariat entre les secteurs publics et privés, comme une des procédures visant à financer des investissements, jusqu'ici soutenus à partir du budget de l'Etat, à travers les ressources du marché». Pour rappel, lors de la rencontre, tenue en marge de l'organisation du Forum d'affaires algéro-espagnol, entre le ministre de l'Industrie et Alfonso Sancha Garcia, le représentant du Groupe Volkswagen pour la région de l'Afrique du Nord, vice-président de la compagnie espagnole Seat, filiale de Volkswagen, il a été question de la possibilité de concrétisation d'un projet industriel du Groupe Volkswagen en Algérie. 

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