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Baisse de l’activité informelle, chute des prix du pétrole, trafic aérien perturbé...

L’Algérie face aux ravages du coronavirus

Depuis son accession à l’indépendance, elle a eu à affronter de nombreuses étapes souvent tragiques dont elle est sortie à chaque fois victorieuse. Des expériences qui l’ont blindée.

Qu'en sera-t-il cette fois-ci? Une chose est sûre: depuis son accession à l'indépendance, le pays a eu à affronter de nombreuses étapes souvent tragiques dont elle est sortie à chaque fois victorieuse. Des expériences qui l'ont blindée. Il est certain que cette fois-ci, cette autre bataille d'un autre type, qui sera menée contre un coronavirus qui secoue la planète, sera extrêmement rude. Les pays les plus impactés, les plus puissants, déploient des moyens financiers colossaux pour en limiter les dégâts, le coût en vies humaines avant tout et économique aussi, en déployant des moyens financiers considérables. La tragédie est inévitable. La facture sera salée. C'est incontestable. L'Algérie n'y échappe pas et fait face aux ravages du Covid-19. Si, à ce jour, le bilan est loin d'être catastrophique sur le plan humain (3 décès et 27 cas recensés) comparativement à nos voisins de la rive méditerranéenne, la France notamment, où réside l'essentiel de la communauté algérienne, mais aussi en Italie, premier foyer de la pandémie et en Espagne où se trouvent bon nombre de nos ressortissants. Les dessertes aériennes avec ces trois pays, fortement impactés par la pandémie, ont été sensiblement réduites ou carrément suspendues. C'est le cas avec le Maroc voisin aussi. Des mesures qui s'imposaient, qui ne seront pas sans conséquences sur les finances de la compagnie nationale aérienne. L'épidémie de Covid-19 pourrait coûter plus de 100 milliards de dollars au transport aérien, s'alarme l'Association internationale du transport aérien (Iata). Pour l'Algérie, le prix fort a été payé par le secteur des hydrocarbures, avec la chute vertigineuse des prix du pétrole, qui porte à bout de bras l'économie nationale et lui assure l'essentiel de ses revenus en devises. Leur baisse, quasiment acquise, impactera inévitablement le niveau des réserves de change qui s'élèvent à quelque 60 milliards de dollars. La devise européenne qui tient le haut du pavé, est tombée sous le seuil des 200 dinars pour 1 euro. Un de ses taux les plus faibles depuis quelques semaines. Sur le plan industriel, l'activité perturbée des entreprises chinoises a bouleversé celles de nombreuses entreprises à travers le monde.
Aux Etats-unis, en Allemagne, en France, en Italie, en Corée du Sud, au Japon... des entreprises tournent au ralenti, faute de pièces et composants fournis par des partenaires chinois. Wuhan, foyer du coronavirus, s'est révélé un carrefour industriel de premier ordre pour l'approvisionnement de groupes de renommée mondiale. L'Algérie qui demeure le premier client de la Chine, n'y échappera pas.

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