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Mustapha Hanifi, DG des hydrocarbures au ministère de l’énergie

«Il y a risque sur la sécurité énergétique»

A l’horizon 2030 l’Algérie sera en situation de déficit gazier, selon Mustapha Hanifi,

A l’horizon 2030 l’Algérie sera en situation de déficit gazier, selon Mustapha Hanifi, directeur général des hydrocarbures au ministère de l’Energie et des Mines. Pis encore, «l’Algérie pourrait même importer du gaz en dépit de ses réserves extrêmement importantes ». Cela est dû aux deux facteurs contradictoires, à savoir « la tendance baissière de la production pétrolière et gazière nationale et la hausse de la consommation ». Ce sont là les propos du même responsable, lors de la conférence qu’il a animée, hier, au Forum du quotidien El Moudjahid. Poursuivant son discours, Hanifi a déclaré que dans le cadre de la loi actuelle « il est très difficile d’attirer les investisseurs étrangers et très peu de contrats ont été signés jusque-là. Même les Chinois, habituellement intéressés par ce secteur, ne soumissionnent plus. A titre indicatif, pas moins de « 150 découvertes restent en instance et sans exploitation, du fait que Sonatrach ne pourra pas supporter les coûts à elle seule ». En plus, « 60% des réserves gazières de l’Algérie sous contrat sont épuisés ». Au vu de cette situation « nous avons besoin de découvrir plus de pétrole et de gaz pour assurer la sécurité énergétique du pays et ses revenus. Cela ne pourrait s’avérer possible que grâce au partenariat », a-t-il argumenté.
Le conférencier a affirmé, d’autre part, que «l’ossature juridique de la loi n’a pas été fondamentalement modifiée, mais c’est surtout l’aspect fiscal qui a été réadapté de manière à alléger les taxes pour les opérateurs et introduire des mesures incitatives, afin de les encourager, par là même, à investir ». Il a mis en avant la nouvelle disposition obligeant tous les intervenants dans ce domaine à « faire travailler les Algériens en priorité et à les former si cela sera nécessaire », et ce, afin d’absorber le chômage.
Quant à la consultation des grandes compagnies pétrolières étrangères, l’orateur a expliqué que cela « fait partie du benchmarking utilisé par les autres pays, qui permet d’être au fait de la réalité du marché international et d’y adapter des lois pour garantir les intérêts économiques nationaux».
Pour sa part, Toufik Hakkar, vice-président business et marketing à Sonatrach, a catégoriquement rejeté les critiques selon lesquelles «la loi a été dictée par des parties étrangères (compagnies pétrolières)», en affirmant qu’elle «est l’œuvre de cadres nationaux diplômés de nos universités et exerçant au sein d’institutions et entreprises algériennes».
D’après lui, «cette loi a été amendée quatre fois (2006, 2013, 2014 et 2015) sans atteindre les résultats escomptés». Et d’ajouter que parmi les nouveautés il y a «la décentralisation de la décision, en déchargent le ministre des dossiers pouvant être traités à niveau plus bas et en accordant plus de prérogatives aux agences de régulation (ARH et Alnaft), ainsi qu’à Sonatrach». Il y a aussi l’introduction d’un chapitre consacré à l’hygiène, la sécurité et l’environnement (HSE), dans le but de «préserver, légalement, la sécurité des personnes et des installations, dont les coûts sont estimés à des milliards de dinars». En outre, il sera dorénavant «obligatoire pour les opérateurs d’utiliser les moyens, matériels et services produits localement, en vue de stimuler l’économie nationale et diminuer l’importation».

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