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L'économie mondiale doit connaître une nette amélioration en 2021

Comment s'en sortir?

Cela doit en principe être le cas avec le rebond des prix du pétrole et la baisse notoire de la facture des importations.

Le gouvernement table sur une croissance économique de 4% cette année, une estimation proche de celle des projections de la Banque mondiale publiées dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales de janvier 2021, qui la situe autour des 3,8%. Une belle performance si l'objectif est atteint. L'Algérie ferait cependant, moins bien que ses deux voisins maghrébins. Elle serait précédée par la Tunisie qui réaliserait 5,8% et le Maroc 4% et occuperait le 15ème rang au niveau africain. Globalement, à quelques exceptions près (Ethiopie, Guinée équatoriale, Congo et Soudan du Sud) les voyants doivent virer au vert à travers tout le continent. Après une difficile année 2020 marquée par une baisse de croissance et une récession dans de nombreux pays africains en raison de l'impact de la Covid-19, le continent devrait globalement amorcer sa reprise économique cette année, indique l'institution de Bretton Woods. Un constat qui vaut pour l'économie mondiale qui doit connaître une nette amélioration en 2021 en affichant 4% de croissance. L'Algérie tirera-t-elle son épingle du jeu? Cela doit en principe être le cas avec le rebond des prix du pétrole, la baisse notoire, voire «historique» de la facture des importations qui est attendue à moins de 30 milliards de dollars et l'amélioration de celle des exportations hors hydrocarbures. Comme la majorité des pays de la planète, le nôtre a également souffert de la crise sanitaire.
L'économie nationale qui a la particularité d'être portée essentiellement par le secteur des hydrocarbures, a été sévèrement impactée par la dégringolade des prix du pétrole qui avait débuté bien avant l'apparition du Covid-19 qui a fini par ébranler l'économie mondiale et le secteur pétrolier avec la fermeture des frontières, la paralysie des trafics, aérien, maritime et terrestre qui ont provoqué dans leur sillage une baisse conséquence de la consommation de l'or noir. Les prix ont enregistré des chutes particulièrement significatives. Le 20 avril 2020 restera dans les annales. Le pétrole américain ayant enregistré une baisse négative historique à près de moins 40 dollars alors que le baril de Brent tournait autour des 16 dollars. La situation qui s'est largement améliorée depuis après une diminution record de la production de l'Opep+, 7,05 millions de barils par jour aujourd'hui en plus d'une coupe unilatérale saoudienne de 1 million b/j couplée à des campagnes de vaccinations massives contre la Covid-19 a permis aux prix du Brent de bondir à près de 57 dollars. De bon augure pour l'économie nationale qui ne peut tourner à plein régime que grâce à des revenus pétroliers conséquents. Il y a en outre la facture des importations qui a pendant des années saigné la trésorerie du pays, qui semble être maitrisée depuis que certains produits ne sont plus importés pour prioriser la production nationale. Le résultat est éloquent, l'addition est moins salée. Elle est passée de 56 milliards de dollars en 2015, à 46,7 milliards de dollars en 2016, 41,93 milliards de dollars, en 2019 pour se retrouver sous les 30 milliards de dollars en 2020. La loi de finances 2021 l'évalue à 28,21 milliards de dollars en 2021. Un fardeau en moins qui permet d'espérer qu'avec une situation financière moins compliquée que l'an dernier, grâce à des cours de l'or noir qui doivent maintenir leur cadence actuelle, plus de 55 dollars, et à un recul notoire programmé de la pandémie de Covid-19, l'Algérie repartira du bon pied. Le FMI qui n'est pas réputé de distribuer des bons points à l'emporte-pièce avait souligné sa robustesse lorsque les prix du pétrole étaient mal en point en 2016. «L'Algérie avait réussi à absorber le choc pétrolier grâce aux volants de sécurité en place sous forme d'épargne budgétaire, de réserves internationales et d'un faible niveau d'endettement», avait noté le chef de mission du FMI pour l'Algérie dans un entretien accordé au blog de l'institution de Bretton Woods. On vit pratiquement le même scénario...

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