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L’unité sidérurgique de l’etrhb à l’arrêt

300 employés sans salaires depuis 5 mois

En lui donnant le coup d’envoi, Sellal n’a pas tari d’éloges sur cet investissement.

Personne ne prédisait un tel sort, la mise à l’arrêt de production de l’unité de production de tubes d’acier appartenant au Groupe Etrhb de Ali Haddad. Celle-ci est à l’arrêt. Pour cause : 300 employés, la faisant tourner, n’ont pas perçu leurs salaires depuis cinq mois, autrement dit depuis le mois de juin dernier. «Nos mensualités s’élèvent à 12 millions de dinars», a déclaré exclusivement à L’Expression le directeur général de cette Unité, Abdelmadjid Haddad ajoutant : «Nous «n’avons pas de quoi payer les employés ni payer leur transport.» L’usine est donc totalement à l’arrêt, à 100%. Relancer l’activité est, selon Abdelmadjid Haddad, tributaire «du versement des salaires de l’unité et travailleurs des moyens nécessaires aux employés». Sur sa lancée, il a ajouté : «Cette relance est également dépendante du paiement des fournisseurs.» Grosso modo, telle est la situation, confuse, qui prévaut à l’usine employant 300 employés qui ne savent plus à quel saint se vouer ni à quelle entité se plaindre malgré la mise en place, par les instances judiciaires, d’un administrateur à la tète du Groupe Etrhb. Inaugurée pompeusement par l’ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal en 2017, ce complexe industriel, un investissement privé du Groupe Etrhb Haddad, est spécialisé dans la fabrication de tubes d’acier sidérurgiques, Constitué de deux unités pour la fabrication et le revêtement des tubes spiralés en acier, ce complexe industriel, dont les travaux de réalisation ont été lancés en 2013, a nécessité un investissement de 21 milliards de DA. Sa mise en exploitation permet de générer 250 postes d’emploi. Cette usine devait produire annuellement 450 000 tonnes de tubes destinés aux transferts hydrauliques, gazier et pétrolier. Selon les concepteurs de ce projet, le complexe vise à réduire l’importation de ces matériaux très utilisés dans ces domaines. Le Premier ministre a, rappelons-le, instruit la direction de l’usine d’entamer la production pour qu’elle soit avalisée, afin de signer des contrats avec le ministère des Ressources en eau et le Groupe Sonatrach. «Rien de tel n’a été fait aux dépens des employés», déplore-t-on à l’intérieur de l’usine. Ledit complexe constitue la plus grande usine en son genre, à l’échelle africaine. À l’époque, Sellal n’a pas tari d’éloges sur cet investissement en lui donnant le coup d’envoi. Sur la lancée, il a estimé que «sa production doit être en mesure de couvrir en priorité les besoins nationaux, avant de passer à l’exportation». Il est allé jusqu’à insister «sur la qualité de ses produits qui doivent être reconnus et certifiés à l’échelle mondiale». Le complexe s’étend sur une importante superficie au niveau de la zone industrielle de Béthioua.

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