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Lancement de «20 Nadhra»

Zoom sur la violence faite aux femmes

Pour suivre le programme de Remchet 3in, entre projection, débat, photos et ateliers, il vous suffit de vous connecter sur la page de Dima Cinéma (Facebook et Instagram) et ce, du 26 novembre jusqu’au 18 décembre 2020.

«La violence est un générateur de fortes émotions, et à l'heure où les violences faites aux femmes font débat en Algérie, il nous apparaît important, en tant qu'acteur.trice.s culturel.le.s et professionnel.le.s de l'image, d'interroger ces représentations-là. Pour ce faire, et dans la perspective d'encourager la réflexion sur les images qu'on produit ou que l'on diffuse, Dima Cinéma, avec l'aide de la Maison d'Axxam-N-Daa Ali, l'agence Rhizome, l'agence Woudjouh et le réseau Wassila, initient cette démarche et encouragent à la création de contenus artistiques éthiques dans le respect de la dignité des personnes représentées dans le projet «Remchet 3in». Dans l'immédiat, on vous propose une réflexion interdisciplinaire, essentiellement basée sur l'image et la violence comme force d'inspiration artistique. En confrontant l'univers de plusieurs artistes et acteurs, durant trois semaines de campagne digitale à partir du 26 novembre jusqu'au 18 décembre 2020», affirment les organisateurs de cet événement culturel et
artistique qui se tiendra comme c'est mentionné plus haut sur le digital.
Une campagne de sensibilisation digitale
En effet «20 Nadhra» se veut une campagne digitale autour des représentations des violences faites aux femmes à l'image de l'Algérie. Ceci constitue, par ailleurs, une première étape du projet «Remechet 3in». Au programme, on citera des débats autour de films documentaires tels «Safia, une histoire de femme» de Habiba Djahnine. Ce film évoque le parcours plein d'embuches de Safia, une femme victime de violences conjugale qui décide de se prendre en main et de déposer plainte contre son mari. Elle demande le divorce qu'elle peine à obtenir. Ici se déroule un témoignage poignant d'une femme déterminée. Cette projection se tiendra ce 26 novembre 2020 à partir de 18:30 sur https://youtu.be/3HpN_qk3x3M. Autre versant de ce programme pédagogique est la «conversation». Il s'agit comme indiquent les organisateurs de «Produire et diffuser des images sur les violences: la question de l'éthique au centre de la discussion».
L'image et ses représentations
Il s'agit d'analyser la représentation des violences faites aux femmes au cinéma, aux documentaires et les choix éditoriaux pour sensibiliser sur les violences faites aux femmes sur les réseaux sociaux. Cette rencontre sera animée par la réalisatrice Habiba Djahnine et Wiame Awres auteure d'une page sur le féminicide en Algérie et modérée par Salima Tenfiche. Cela aura lieu, le même jour, soit le 26 novembre 2020 à partir de 19h00 et sera visible en live sur la page facebook Dima Cinéma. Aussi, il sera question d'interroger les droits des femmes dans de telles représentations que ce soit au cinéma ou sur les réseaux ou sur tout autre support, en tendant d'éviter de tomber dans le voyeurisme et le racolage qui diminue encore plus l'image de la femme. Comment ainsi parler d'une chose sans trop la montrer? C'est un peu le sujet de ce débat entre ces deux femmes. Aussi, le programme comprendra d'autres activités telles la découverte de 20 photographies. Il s'agit d'une photo par personne qui sera dévoilée chaque jour. Ces photographies ne sont autres que celles de Sonia Merabet et Abdo Shanan.
Enfin, le programme comprendra aussi des ateliers destinés aux professionnels de l'image...l'appel à participation sera lancé incessamment Pour suivre tout cela, il vous suffit de suivre la page «Dima Cinéma.» sur facebook et instagram. Pour rappel, Dima Cinéma est une coopérative culturelle créée en 2019, qui a pour objectif la mise en place et la valorisation d'initiatives cinématographiques en Algérie (Que ce soit l'organisation d'événements cinéma, la mise en place de programmes de renforcement de capacités des acteurs culturels, ou d'impulsion d'une jeune génération de critiques cinéma). Inscrits dans une réalité de terrain, l'équipe de «Dima Cinéma» oeuvre à repenser la diffusion de film en partant d'énergies déjà existantes et actives. Nous sommes convaincus que, tout comme la création cinématographique en Algérie, sa diffusion devra s'appuyer sur des procédés alternatifs et nouveaux afin de toucher le plus large public possible. «Notre action a pour but de permettre ainsi au public algérien, quelle que soit sa ville ou son village, de connaître tout un pan du cinéma algérien (ou étranger) invisible encore aujourd'hui sur grand écran.
En d'autres termes, nous ambitionnons de mettre en lumière des oeuvres cinématographiques actuelles ou anciennes, de faire se rencontrer des faiseurs et faiseuses de films avec leur public, et de susciter le débat sur le sens des images projetées avec les intervenants et animateurs adaptés.»
Communication, valeurs et partage
Ses objectifs- comme il est mentionné sur son site- sont nombreuses. Il s'agit d' impulser des synergies, la création d'un réseau de diffusion cinématographique en s'appuyant sur différents acteurs indépendants, majoritairement des ciné-clubs, activant dans le milieu du cinéma en Algérie et leur mise en réseau, mettre en réseau en Afrique du Nord: construire des passerelles avec des acteurs cinématographiques aussi bien au niveau national qu'international. Dima Cinéma s'attelle à établir des partenariats en Afrique du Nord, et ce, afin de pallier aux problématiques communes liées à la diffusion cinématographique. Enfin, il s'agit de renforcer les capacités: venir en appui aux structures déjà existantes à travers l'apport de certains outils nécessaires à leur développement, ainsi que l'impulsion de nouvelles initiatives cinématographiques de structures naissantes. Parmi les projets de Dima Cinéma on peut citer entres autres, «Ciné Fabrika». Crée par Dima cinéma et la Fédération tunisienne des ciné-clubs, «Ciné Fabrika» est un programme de renforcement de capacités destiné à des ciné-clubs tunisiens et algériens.
«Ciné Fabrika» regroupe un total de 24 ciné-clubs (12 algériens et 12 tunisiens). Une première session de renforcement de capacité a été assurée à Hamamet (Tunisie) en Juin 2019 et la deuxième session a eu lieu à Timimoun (Algérie). Ce programme s'inscrit dans la logique d'intervention de Dima cinéma, à savoir: la création d'un réseau d'écrans alternatifs le plus large possible afin de permettre au public de visionner des films sur grand écran. Mais aussi la création d'un réseau «humain» de passionnés de cinéma qui portent déjà, de manière individuelle, les mêmes valeurs de partage. Avec le projet «Remchet 3in», Dima cinema entend sensibiliser encore une fois les internautes sur le danger des violences faites aux femmes et communiquer sur ses différentes formes qu'elles soient visibles ou invisibles pour éviter sa banalisation dans la société et éduquer les regards là-dessus.

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