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Ney Delmey ! Nouvel opus de Zedek Mouloud

Un album éclectique

Très attendu par le grand public, l’album de Zedek Mouloud est dans les bacs depuis samedi 23 novembre. L’artiste est attendu au Zénith le 12 décembre.

Depuis ce samedi dernier donc, les amoureux du verbe et de la belle touche musicale peuvent se délecter d’une grappe de chansons qui vient se rajouter à une discographie amplement riche de ce grand poète. Comme à l’accoutumée, Zedek Mouloud ne déroge pas à la règle qu’il a, au fil des années, instituée entre lui et ses admirateurs, à savoir accompagner d’une musique bien travaillée, une poésie raffinée. Cet album qui sort donc depuis samedi est fait de chansons sur divers thèmes comme l’amour, les choses de la vie, mais également des sujets politiques.
De la grande poésie
Toutefois, cette fois, Mouloud Zedek apporte une autre touche à ses thématiques en incluant une belle chanson pour les enfants. Pour ce grand poète, ce sont ces admirateurs et sa famille qui lui ont donné l’idée d’inclure la chanson sur les animaux dans cet album. La chanson a été composée, selon lui, pour son enfant, mais il décide de la partager avec tous les enfants. Une belle chanson. Dans cet album, Zedek Mouloud a rendu un vibrant hommage au moudjahid Abdelhafidh Yaha. Pour lui, Si Lhafidh est un grand humaniste qui a su manier l’arme contre le colonialisme, mais qui n’a pas perdu son humanisme.
Culture ancestrale
La chanson est un poème qui évoque justement ce côté messianique de l’homme qui n’a pas gardé le silence face aux injustices d’où qu’elles émanent. Par ailleurs et comme à son accoutumée, Zedek Mouloud n’a pas omis de pourfendre la déculturation des siens. Am Imeslav est une chanson qui dénonce la tendance des Kabyles à se laisser attirer par tout ce qui les éloigne de leur langue et leur culture ancestrales. Le poète a également consacré une belle chanson à la vie ancienne dans les villages. Abrid Aqdim, un poème qui fait revivre les moments marquants d’une enfance pastorale comme tous les Kabyles de plus de quarante ans. L’album de Zedek Mouloud porte aussi et comme d’habitude l’empreinte d’un poète intransigeant quand il s’agit de la langue. Le poète a ce don de peindre des tableaux à coups de mots arrachés au temps qui s’en va. Zedek Mouloud sait comme personne subtiliser des mots à l’oubli. La langue kabyle apparaît dans tous éclats dans la poésie de cet artiste qui a toujours travaillé pour sauvegarder ce patrimoine linguistique millénaire. Toutes les chansons portent cette signature indélébile d’un homme qui ne veut pas laisser mourir des mots abandonnés. Enfin, il est à rappeler que la sortie de cet album a été bien accueillie par le public. Par ces temps où Internet nuit beaucoup aux artistes, il a été constaté un engouement inhabituel chez les disquaires afin d’acheter le CD de Zedek Mouloud. «Il m’arrive rarement d’acheter un CD ces dernières années, mais Zedek Mouloud, je ne rate jamais», affirme un homme à la cinquantaine rencontré chez un vendeur de disques dans la ville de Tizi Ouzou. La sortie d’un album de cet artiste ne passe pas inaperçue.
Eclat de la langue kabyle
C’est même un régal pour les mélomanes. Toutefois, beaucoup ont tenu à exprimer leur regret de ne pas le voir se produire dans son pays. Surtout en cette veille de Yennayer qui voit beaucoup de chanteurs kabyles se produire ailleurs. Zedek est d’ailleurs attendu au Zénith le 12 décembre prochain.

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