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Il est né en janvier 1954

Tahar Djaout, l'anniversaire...

Tahar Djaout est né le 11 janvier 1954 au village Oulkhou près d'Azeffoun et son don pour l'écriture littéraire se prononça quand il était très jeune.

Tahar Djaout aurait eu 67 ans le 11 janvier 2021. L'écrivain-poète et journaliste a été ravi aux siens prématurément.
Sa carrière de romancier, couronnée déjà de succès, a été écourtée par les forces du mal. Tahar Djaout avait seulement sa plume pour défendre ses idées, mais surtout pour écrire des romans qui allaient en si peu de temps s'imposer dans la catégorie de ce qui a été écrit de plus beau dans la littérature algérienne.
Tahar Djaout est né le 11 janvier 1954 au village Oulkhou près d'Azeffoun et son don pour l'écriture littéraire se prononça quand il était très jeune. Il avait à peine 16 ans lorsque sa nouvelle intitulée «Les Insoumis» obtint une mention à un concours littéraire dénommé «Zone des tempêtes». Son amour pour la littérature le poussa à tisser très tôt des amitiés avec des hommes de lettres. L'un des premiers a été le poète Hamid Tibouchi.
Une fois ses études universitaires achevées, Tahar Djaout opta naturellement pour le journalisme culturel. Il signe des critiques littéraires de haute facture dans le journal El Moudjahid dès 1976, notamment dans le supplément culturel du quotidien.
En 1980, Tahar Djaout passe à l'hebdomadaire Algérie-Actualité. Il a été le responsable de la rubrique culturelle pendant 4 ans. Ses romans connurent un succès énorme ici et en France. Il publie d'abord son premier roman L'exproprié en 1991 en Algérie suivi du recueil de nouvelles Les rets de l'oiseleur. C'est avec la sortie de son roman Les chercheurs d'os en 1984 que Tahar Djaout connut la consécration.

Un des plus talentueux de sa génération
Avec la publication de ce roman, Tahar Djaout est reconnu comme l'un des romanciers les plus talentueux de sa génération. Plein de symbolique et écrit avec un style littéraire implacable, le roman décrit comment des familles de martyrs sont parties, au lendemain de l'indépendance, à la quête des corps sans vie des leurs.
Les autres romans de Tahar Djaout sont aussi de la même veine que Les chercheurs d'os à l'instar de L'invention du désert mais aussi de Les vigiles même si, concernant ce dernier, Tahar Djaout a décidé d'opter pour un style d'écriture plutôt linéaire et moins complexe pour permettre à un maximum de lecteurs d'avoir accès à ses romans.
Les romans de Tahar Djaout ont reçu plusieurs prix. Les chercheurs d'os a été couronné du prix de la Fondation Del Duca
en 1984.
Le roman intitulé Les vigiles, paru en 1991 obtint le prix Méditerranée. Ce roman a été traduit dans plusieurs langues dont l'allemand, l'anglais et le portugais.
Le dernier été de la raison, roman posthume de Tahar Djaout est paru aux éditions Le Seuil en 1999.

Des prix et des récompenses
Il s'agit d'un roman inachevé. De nombreux livres ont été publiés sur Tahar Djaout après son assassinat.
On peut citer: Tahar Djaout, les raisons du cri de Youcef Merahi et Une mémoire mise en signes rédigé par Michel-Georges Bernard et préfacé par le regretté Hamid Nacer Khodja. Son roman Les vigiles a été adapté à l'écran par Kamel Dehane et Mahmoud Ben Mahmoud. Il s'agit du film Les suspects.
Le célèbre dramaturge Omar Fetmouche a, pour sa part, mis en scène le même roman et en a tiré une pièce théâtrale qui a été projetée dans plusieurs régions du pays. Dans la chanson que lui a consacrée Matoub Lounès en 1994, le poète de Taourit Moussa chante: «Le ciel pâlit, roule en crue, Le déluge lave les dalles, Les rivières atrocement mugissent, Les terres d'alluvions coulent en torrents, Du fond de la tombe une supplique remonte, Dans sa douleur hurlante ô mes enfants!, Kenza (prénom de la fille de Tahar Djaout, Ndlr) ma fille, Ne pleure pas, Nous succombons sacrifiés, pour l'Algérie de demain».

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