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Galerie Mohamed Racim

«Regard féminin» dans tous ses états

La galerie sise à l’avenue Pasteur a abrité dans ses cimaises une exposition collective visible jusqu’au 17 décembre.

La galerie Mohamed Racim acceuille actuellement une nouvelle exposition réunissant une pléthore d’artistes peintres femmes sous le titre «Regard féminin». Ce sont une trentaine d’artistes, de diverses régions du pays qui, en effet, nous offrent leur vision du monde plastique sous différents médiums, entre peinture, collage et sculpture et ce de différents formats. On citera Ababsa Djamila d’Alger qui nous donne à voir quatre tableaux aux tons chauds représentant une silhouette de femme toute de noire vêtue et voilée, suggérant l’idée du désert, mais aussi celui d’un être fantomatique avec une forte charge de lumière jaune orange qui s’en dégage autour. Kourdougli Ahlam, pour sa part, a peint au pinceau son triptyque pictural mettant en filigrane comme une nuée d’oiseaux qui s’envolent au loin. Bien entendu, chacun son interprétation, ceci était décliné sous une forme bien abstraite. D’autres peintures donnent à voir en relief des explosions de couleurs dans un style totalement abstrait, là encore tels les tableaux de Faci Leila, Ouchene Dida, ou encore Mezouar Ismahane de Tlemcen. Dans un autre registre, Cherrak Nadia de Tizi Ouzou nous interpelle avec son tableau ultra coloré et qui rappelle dans son cubisme, le célèbre « Guernica » de Picasso, à l’exception qu’ici ce ne sont pas les idées de la mort ou de la guerre qui sont soulignées mais plutôt la joie et l’amour. Aussi, l’art du portrait est également présent grâce à l’artiste Ladjadj Fatiha d’Alger qui donne à voir deux visages de jeunes femmes au regard bien expressif. Dans un style classique et oriental est ce tableau signé d’une autre artiste qui donne à voir deux femmes aux tenues traditionnelles, cette fois. Bouzidi Leila s’est elle aussi essayé au portrait féminin en donnant à voir, notamment une femme d’un village transportant des jarres d’eau dans les mains. Hamout Sarah d’Alger a adopté quant à elle l’art de la mosaïque pour dire le spirituel sans doute. Baya Zemmouche a choisi pour sa part l’art de la miniature. La sculpture est aussi omniprésente, à travers ce cheval réalisé à l’aide de papier mâché, ce grand totem, fait de bois, ou encore des femmes nues au corps aux formes généreuses qui rappellent un peu les femmes rondes de Fernando Botero. La femme africaine noire est aussi mise à l’honneur dans un très beau tableau fait de petits empiècements de faïence.
La miniature qui rappelle les œuvres de Mohamed Racim est également visible et c’est signé Cherrih Djaezia. Benghazala Amel a choisi de créer à partir d’argile des objets bien rigolos aux motifs chatoyants, qui ressemblent à ceux des aztèques imputant à ses œuvres une belle touche de modernité mêlée à de la gaieté. D’autres œuvres des plus originales sont discernables à la galerie Racim. A noter que L’exposition sera visible jusqu’au 17 décembre.

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