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Projection en ligne de «L'enfant de ses larmes, saint Augustin»

Quand l'intime croise la grande histoire

Produit en collaboration par Light House Arab and World (Liban-USA), le Cnci et CTV Production de Tunisie, ainsi que le Centre algérien de développement du cinéma (Cadc), ce film avait fait son avant-première aux 50es Journées cinématographique de Carthage en 2016...

Apres la diffusion en avant-première, en langue française, le long métrage de Samir Seif (98 mn) L'enfant de ses larmes, saint Augustin, sera diffusé cette fois dans sa version française et samedi et dimanche dans les versions arabe et kabyle et ce, sur Radio M, le tout à partir de 21h30. Traitant des principales étapes historiques de la vie de saint Augustin d'Hippone, ce long métrage raconte en fait l'histoire d'un jeune Algérien vivant en France à qui on demande de retourner en Algérie pour réaliser un docu-fiction sur la vie et le parcours légendaire de saint Augustin. Leurs vies vont se confondre tout au long du film, mais en se résumant à un parallèle un peu tiré au forceps bien que sachant que l'un comme l'autre sont nés à Souk Ahras anciennement connue sous le nom de Thagaste et tous les deux seront amoureux d'une femme qui va tomber enceinte alors qu'ils ne s'y attendaient pas. La s'arrête la comparaison de ce docu-fiction qui se sert de la mise en abyme comme un prétexte artistique pour faire bon usage de la petite histoire qui s'insère dans la grande et faire tilt. Sauf que cela peine à s'y accorder, mais tombe plutôt dans un vaste cliché scolaire, dont le faux romantisme primaire de l'un ne peut égaler le côté volage de l'autre, si ce n'est même l'accent et accentuer la mièvrerie du premier. Mais passons.

Histoires parallèles
Le personnage campé par le jeune Algérien n'est autre que l'acteur Imad Benchenni (Zabana! de Saïd Ould Khelifa). Sur «CTV» nous pouvons lire que le Célèbre philosophe, religieux, scientifique et théologien berbère, Augustin d'Hippone fut l'un des principaux Pères de l'Église latine et l'un des trente-trois docteurs de l'Église. Il est d'ailleurs fêté par les catholiques chaque 28 août, jour de sa mort. Son oeuvre et sa doctrine donnèrent naissance à un système de pensée, l'augustinisme, qui influença toute l'histoire de l'Église. Ce long métrage suivra son parcours en allant filmer tour à tour en Algérie, à Carthage (Tunisie), à Rome et à Milan en Italie. Le film qui évoque les errements de cet homme à travers ses livres «Les confessions» que le journaliste va lire tout au long du film pour restituer les faits historiques dans leur exactitude, va s'intéresser à sa vie familiale, amoureuse et intime avec Tanit, mais aussi ses dons d'orateur et d'avocat, passant par son intérêt pour le manichéisme jusqu'à ses voeux et conversion au christianisme, alors qu'il n'a cessé durant toute sa vie de chercher la clé de la vérité pour atteindre la paix intérieure, incarner la sagesse absolue et finir par être l'homme exemplaire en dogme et en religion savante.

Un legs immense pour l'humanité
Séduit par la philosophie de Cicéron et l'idéologie manichéenne à 19 ans, c'est à Milan, sous l'influence d'Ambroise, qu'il décide d'entrer dans l'Eglise catholique. Baptisé à Pâques en 387, il laisse tomber la politique et retourne à Thagaste, pour y vivre en moine. Devenu prêtre puis évêque, il est à l'origine d'une immense oeuvre théologique. Malgré le côté bien simplifié de l'histoire, le film a le mérite de vulgariser l'histoire de ce grand homme dont beaucoup d'Algériens ne connaissent quasiment que le nom de la célèbre église à Oran. A noter que la musique dans ce long métrage est signée Salim Dada, compositeur, musicien et doctorant, qui prépare actuellement sa deuxième thèse à la Sorbonne à Paris. Le film est «une fusion artistique de qualité» marquant «une étape importante du parcours singulier d'une grande personnalité religieuse aux origines berbères, née et éteinte en Algérie», avait fait savoir le réalisateur Samir Seif lors de sa projection en avant-première à Alger en 2017. Notons que l'oeuvre de saint Augustin et de son legs prolifique est immense. Il compte quelque 232 ouvrages dont «Confessions», le plus lu dans le monde, mais aussi «La Cité de Dieu» et «De la Trinité». Abonnez- vous dès maintenant à https://bit.ly/2BSaqvK pour voir le film et ne rien rater des prochaines projections filmiques.

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