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Théâtre national algérien

Programme culturel de septembre!

Si le Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi a permis d’apprécier les récentes pièces de théâtre les plus plébiscitées par le public l’année dernière, durant ce mois de septembre les activités reprennent et ce avec les appels à participation aux concours qui sont toujours en cours.

C'est la rentrée! Et la culture plus que jamais a aussi sa place, en dépit de la pandémie du coronavirus qui met à mal le pays, en le jetant dans un brouillard ne savant pas de quoi sera fait demain. Qu'à cela ne tienne! Le programme virtuel du TNA se poursuit. Ne pas baisser les bras. Si le Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi vous a permis d'apprécier les récentes pièces de théâtre les plus plébiscitées par le public l'année dernière, durant ce mois de septembre les activités reprennent et ce avec les appels à participation aux concours qui sont toujours en cours. Au menu tout d'abord, on signalera les rencontres virtuelles dont une qui fait partie du programme «Al-Majaliss al-Iftiradhiya». Celle-ci est prévue le samedi 12 septembre et consistera en une lecture du texte «Tahounat en-Naml» (Le moulin des fourmis) d'Ali Tamert (Boumerdès), suivie d'une communication de Fethi Kafi.
Place aux concours
À noter qu'«Al-Majaliss al-Iftiradhiya» sont des rencontres hebdomadaires organisées par le Théâtre national algérien, coordonnées et animées par le journaliste et écrivain Abderrazak Boukoba. Elles mettent le texte théâtral à l'honneur, sur les plans de l'écriture, de la recherche et de la critique, en proposant des lectures de textes primées, suivies de communications de critiques et universitaires.
La deuxième activité au programme du mois de septembre est consacrée aux expositions. Il s'agit plus précisément d'un appel à participation à l'exposition collective d'arts plastiques intitulée «La Rencontre». Celle-ci est organisée par le Théâtre national algérien et est ouverte jusqu'au 30 septembre 2020. Les participants doivent envoyer un CV artistique accompagné de photographies de quatre (04) oeuvres de l'artiste au mail suivant: [email protected]. Autre activité au menu est un concours de «La Meilleure interprétation d'une scène théâtrale». Ce dernier est ouvert jusqu'au 10 septembre 2020. Les performances sont à envoyer à: [email protected]. Les candidats peuvent s'inspirer d'un des sept spectacles sur la chaine YouTube du TNA. Il s'agit des pièces Hafila Tassir, Galou Laâreb galou, Chouhada yaôudouna hada el ousboue, Al-Baouaboune, Guerrab oua Salhine, Si Kaddour el mech'hah, Lajouad. Pour en savoir plus, il suffit de suivre le site Web du TNA à savoir: www.tna.dz.
Même si nous ne savons pas quand le TNA va reprendreses activités et accueillir son public à nouveau, ce que l'on sait en tout cas c'est que le Théâtre national algérien entame actuellement des travaux de restauration et de réaménagement de ses espaces. Ce qui n'est pas une mauvaise nouvelle en soi.
Bien au contraire.
Un édifice plus que centenaire
Situé dans la commune d'Alger-Centre (Wilaya d'Alger), à quelques centaines de mètres de la place des Martyrs, le théâtre, qui porte le nom du grand dramaturge algérien Mahieddine Bachtarzi, a été construit durant la période s'étendant entre mai 1850 et septembre 1853. Le théâtre, qui devait au début être construit à l'actuelle place des Martyrs, fut édifié sur le terrain d'une ancienne caserne des gardes turcs. OEuvre des architectes français Charles Frédéric Chassériau et Justin Ponsard, le bâtiment, qui portait le nom de l'Opéra, est un véritable joyau architectural. De style mêlant gothique et renaissance simplifiée. De larges escaliers en pierre donnent accès à sept portiques en saillies, chaque portique encadré par deux pilastres cannelés, coiffés de chapiteaux ioniques d'une beauté remarquable. Les volutes y sont petites et reposent sur une échine ornée d'oves. Le tailloir de chaque chapiteau est décoré d'une couronne symbole de réussite. Ces pilastres supportent un entablement avec une frise ionique. Ces portails ont chacun un tympan semi-circulaire orné de rayons et des statuettes. Au niveau de la clé d'arc de la porte, un élément purement esthétique et décoratif. Au-dessus de l'entablement, un oculus entouré d'ornementations. Au premier étage, trois larges baies vitrées et quatre doubles fenêtres à entrecolonnement éclairent l'intérieur du foyer. Au dessus, au deuxième étage, des portes fenêtres donnant accès à des terrasses d'où l'on découvre la ville. Le tout coiffé par un dôme. En plus de ces ouvertures vers l'extérieur, le visiteur découvre des médaillons, arabesques, rosaces, acanthes, rinceaux, pilastres, frontons, chapiteaux entre les colonnes, cariatides, putti dans les niches, appareillages, et surtout ces colonnes supportant l'entablement constitué d'une frise continue de style corinthien sculptée de grosses fleurs sont à découvrir. Le passage du temps fera abimer plusieurs fois cet édifice y compris ses sièges. Une remise à neuf n'est pas une si mauvaise idée, pour l'instant. Comme quoi. Il faut donc en profiter! le ministère de la Culture devrait peut-être songer à restaurer d'autres établissements qui tombent en ruine.

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