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Drifa Mezenner lance la plateforme Tahya Cinéma sur la Toile

«Pour que nos histoires se racontent!»

«La solution c'est nous. Elle est collective, basée sur l'acte participatif et culturel et se doit pour se faire, suivre de nouvelles voies et de nouveaux outils qui libéreront cet acte culturel», fait savoir la fondatrice et manager du projet.

«Apres trois ans de trvail, on est heureux de poster enfin le projet en ligne dans l'espoir qu'il soit utile pour la communauté» a fait remarquer la cinéaste Drifa Mezenner sur sa page facebook mardi soir. Il s'agit de Tahiya Cinema, une plateforme, comme son nom l'indique, consacrée au cinéma, à l'aide, soutien et promotion des talents algériens. Dans sa présentation de www.tahyacinema.com, Drifa Mezenner soulignera d'emblée que l'idée de ce qu'elle a appelé «La communauté des talents du cinéma et de l'audiovisuel en Algérie» est «née d'une longue expérience du terrain», sachant que sa «conviction que l'industrie cinématographique nécessite, en plus de la passion, des compétences et des financements.»Aussi, au départ il fallait réaliser «un état des lieux de la cinématographie algérienne». Aussi, pour se faire, il se devait y «avoir une communauté forte afin que les porteurs de projets puissent s'interagir entre eux, ouvrir cette plateforme à tous les créatifs du pays, en créant un solide réseau de professionnels. Aussi, mettre ces porteurs de projets en lien avec les producteurs d'un côté et les financeurs d'un autre côté et ainsi faciliter leur rapport de communication en toute transparence », a-t-elle fait savoir sans sa vidéo. L'auteur de «j'ai habité l'absence deux fois» estime que « la solution c'est nous. Elle est collective et culturelle et se doit pour se faire, de suivre de nouvelles voies et de nouveaux outils qui libéreront cet acte culturel et ce pour un meilleur travail, plus efficace et plus facile ». Il est à noter que ce projet est soutenu par l'institut allemand Goethe.

Mission de Tahya Cinéma
Aussi, pour faire en sorte que les financeurs et investisseurs privés ou publics puissent soutenir tel ou tel projet, Drifa appelle les «créatifs» à présenter leurs dossiers de façon bien structurée et ordonnée.
«Tahya Cinerma appelle à la multiplicité des fonds de financements car l'aide étatique ne suffit pas seule pour couvrir toutes les dépenses...», dira-t-elle. Aussi, « Tahya Cinéma est une plateforme qui rassemble et connecte les talents, les compétences et les professionnels du secteur de l'audiovisuel et du cinéma en Algérie et leur fournit les outils pour trouver des opportunités de travail dans le secteur de l'audiovisuel et du cinéma, mais aussi des opportunités de production, et de financement à leurs projets de films». peut-on lire dans le kit presse, mis à notre disposition. Et d'ajouter: il s'agit en effet de mettre «en relation le monde de l'entreprise et celui de la création audiovisuelle et cinématographique. La plateforme propose à ses membres un réseau de professionnels et des opportunités de travail et permet aux porteurs de projets de rencontrer des bailleurs de fonds (producteurs, investisseurs, sponsors ou mécènes). Tahya Cinéma offre aux porteurs de projets de film la possibilité de trouver des sources de financement dans la réalisation des projets cinématographiques.»

Ressources
Tahya Cinéma comprend un volet ressources en accès libre afin d'encourager la circulation de l'information et permettre aux nouveaux membres de trouver les outils nécessaires à leur initiation aux métiers du cinéma et de l'audiovisuel. Il est composé de trois catégories. Tout d'abord la «Formation» qui est un annuaire accompagné d'un moteur de recherche regroupant toutes les informations en matière de formation dans les métiers du cinéma et de l'audiovisuel, en Algérie et dans le monde: écoles, ateliers, résidences, etc. Secundo le « Financement». Il s'agit pour sa part d'un annuaire accompagné d'un moteur de recherche permettant de trouver des ressources pour le financement des films à travers le monde. Enfin la «Distribution». Cela consiste quant à lui, d' une liste des salles de cinéma et de ciné-clubs actifs en Algérie ainsi qu'un moteur de recherche présentant les festivals dans différents pays du monde

Objectifs
Sur le kit presse reçu par la fondatrice de Tahya Cinema il est souligné également les divers rôles que va jouer cette plateforme qui aspire à la diveristé des projets, autant que des investisseurs et des créatifs. Les objectifs de tout ceci, nous apprend -on est comme suit:
«Participer à l'émergence d'une dynamique facilitant la communication dans la communauté du cinéma et de l'audiovisuel, entre les techniciens, les réalisateurs et les producteurs, participer à faciliter la mise en contact de la communauté audiovisuelle et cinéma avec le monde de l'entreprise et permettre aux porteurs de projets de films de rencontrer des financeurs potentiels, faciliter le réseautage avec les professionnels en construisant un climat favorable à l'échange d'expertise au sein de la communauté à travers la création de réseaux actifs qui permettent aux professionnels de valoriser leur talent et leurs projets, soutenir les nouveaux talents algériens, en Algérie et hors d'Algérie, à travers la mise en valeur de la créativité et des compétences, et la présentation de leurs projets cinématographiques, promouvoir les opportunités de formation afin de renforcer les potentialités et professionnaliser davantage encore l'écriture, la réalisation, la production et la distribution, et enfin contribuer à la création d'emplois à travers des services et des films d'entreprises qui seront annoncés sur la plateforme.

Qui est Drifa Mezenner?
Pour rappel, Drifa Mezenner a travaillé durant plusieurs années en qualité de graphiste puis comme documentariste. Son premier long métrage est actuellement à l'arrêt car elle rencontre d'insolubles difficultés d'accès aux sources de financements et de techniciens. Cette situation l'a amenée à se questionner sur la problématique du financement du cinéma en Algérie et de la mise en relation des professionnels du domaine. Des questionnements qui ont, notamment pris forme lors de sa participation à l'Académie des managers culturels de Berlin en automne 2016 et au terme de laquelle son projet «Business to Cinema» a remporté un soutien total de la part du Goethe Institut. Son projet s'est construit à partir de plusieurs ateliers de brainstormings sur les sources de financement, les difficultés rencontrées et les solutions existantes, avec différents professionnels du monde du cinéma algérien. Les brainstormings, qui ont constitué une première base de données sur les besoins des professionnels du cinéma, ont été organisés avec l'aide d'Abdelkrim Boudra, directeur de l'institut Iicom d'Alger, et ont abouti à un memento comprenant des recommandations sur toutes les étapes de la création cinématographique en Algérie. Ce sont là les prémices de la plateforme Tahya Cinéma que Drifa Mezenner, grâce au soutien continu du Goethe Institut, a pu poursuivre immédiatement le développement jusqu'à son aboutissement.
D'abord avec le développeur Moncef Chetitah, puis Amine Bendjoudi a ensuite rejoint Tahya Cinéma, insufflant plus d'interactivité à la plateforme. En 2018 c'est l'équipe des développeurs Hamza Benahcène, Mohamed Fatah et Ayoub Boudelaâ qui ont pris le relais pour arriver à une version 1.0 Drifa Mezenner, fondatrice et manager du projet. Drifa a étudié l'infographie et la littérature anglaise. Elle a travaillé en qualité de graphiste durant 7 années avant de se lancer dans la réalisation de documentaires. «J'ai habité l'absence deux fois», son premier court métrage en 2011, a été présenté dans de nombreux festivals et a obtenu plusieurs prix dont le Faucon d'or du Festival Fifak de Klebia en Tunisie. En 2017, Drifa a réalisé un documentaire sur les femmes algériennes élues locales tout en lançant son projet «Business to Cinema». Elle finalise actuellement son premier long métrage «Drifa et la baleine solitaire».
Drifa Mezenner active en qualité de réalisatrice et directrice de projet de la plateforme Tahya Cinéma et manager de Tahya Cinéma production, une entreprise qui gère la plateforme Tahya cinéma et produit des films documentaires et fiction. Depuis le 22 février 2019 Drifa participe à la documentation et à la diffusion des images de la «révolution pacifique» en Algérie, en filmant, alors, les marches tous les vendredis. Tahya Cinéma Production est une boîte de production créée en 2018 à Alger par Drifa Mezenner.
«Au sein de Tahya cinéma nous croyons en la force des histoires à nous interroger sur nous-mêmes, à questionner le monde, à nous connecter, et à construire une mémoire collective. Pour cela Tahya Cinéma Production accompagne la production de films documentaires et de fictions qui s'attachent à promouvoir des voix et des récits authentiques et créatifs», soutient en conclusion, Drifa Mezenner sur le dossier de presse.

À noter que Tahya cinéma Production gère la plateforme Tahya Cinéma.

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