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Belarbi Seïf Eddine (Portrait)

«On reprend le tournage de Babor ellouh!»

De la break dance à la publicité et puis aux feuilletons, notre jeune artiste suit son bonhomme de chemin, tout en partageant sa passion de la danse...

Il s'appelle Belarbi Seïf Eddine connu sous le prénom de «Sifou». C'est un artiste danseur professionnel, âgé de 22 ans. Evoluant dans le break dance notamment, il est ce qu'on appelle un «bboy».
«À la base, Je suis un prof de danse qui donne des cours de danse trois fois par semaine. Les autres jours je m'entraîne en solo pour des compétitions...». Aujourd'hui le danseur est à l'arrêt en raison de la conjoncture actuelle liée au coronavirus.
«Je suis confiné à la maison. On sort juste pour le nécessaire. Quand il n'y avait pas trop de cas, on nous avait ouvert une salle de sport avec cafétéria. Là, avec la deuxième vague, on ne sort que pour le nécessaire. Sifou indique mener une vie simple: «S'il y a des projets on travaille, s'il n'y en a pas, on ne travaille pas. Il y a aussi un grand manque d'organisation de festival et d'événement, de tournage de film... Certains artistes doivent aujourd'hui changer de métier pour ne pas rester les bras croisés... on traîne à gauche et à droite.». Néanmoins, Sifou avoue aimer beaucoup sa passion, qu'est la danse. « Je m'entraine rigoureusement pour réussir en compétitions et dans le cadre événementiel à l'international». Et d'ajouter: « La danse contemporaine est une danse calme qui nécessite de l'inspiration, de parler avec son corps et faire ressentir aux spectateurs l'histoire que tu lui racontes ou le message que tu lui envoies. Avec la break dance, Il faut une forte condition physique, de la force et de la créativité..».
Et de poursuivre: «Mon rêve consiste à partager ma passion partout dans le monde. J'ai fait des workshops en Turquie et un autre à Malte, en Italie, au Maroc et en Tunisie et je continuerai à partager cette passion.» À propos des compétitions internationales, notre jeune artiste estime qu' «il y a du niveau effectivement. C'est trop génial.

Partager sa passion de la danse
On arrive à échanger nos cultures avec les autres, voire connaître des personnes». Sifou indique qu'il a fait une année de formation de danse chez Slimane Habess. Et de souligner ses inquiétudes: « Au départ, c'était dur pour moi car je me posais des tas de questions, du genre comment je vais partager mon talent? Heureusement il y a des sites sur le Net «spécial compétition de danse». J'envoie mes vidéos ou bien je les poste sur facebook et j'attends les réponses.
La première fois que j'ai envoyé ma vidéo, ils ont aimé le niveau. Il faut, par contre, envoyer en anglais les informations car c'est la langue internationale usitée. Apres, on m'envoie une invitation, avec le cachet et tout. On m'a déjà refusé le visa. Mais après j'ai fait une lettre de recommandation et l'organisateur d'événement les a contactés. Et je l'ai obtenu.

Babor ellouh, la reprise!
Avant les voyages et les compétitions je travaillais dans des centres d'appel et je pratiquais la danse en même temps. Maintenant j'évolue dans des clips, je fais l'animation dans les spectacles ou de la figuration dans des films. Je joue dans des scènes, mais aussi dans des publicités surtout et puis je danse sur certaines scènes quand la demande est là.
Pour le moment Sifou Belarbi se prépare à jouer dans le feuilleton «Babor ellouh» et ce en tant que comédien. Cela ne parait pas très difficile pour lui puisque il a déjà fait du théâtre.
Pour rappel, le feuilleton Babor ellouh du réalisateur tunisien Nasreddine Shili avait fait les frais l'année dernière du nouveau fléau du Covid-19. On y retrouve pas mal de comédiens qui aveint triomphé dans «Ouled El Hallal». À cause de la situation catastrophique liée à la pandémie du coronoaVirus, le tournage du feuilleton a dû s'arrêter et la diffusion reportée. A noter qu'au casting de «Babor ellouh» figure presque la majorité des comédiens de la série à succès d' «Ouled El Hallal». On peut citer Abdelkader Djriou, Mohamed Khessani, Souhila Maâlem, Ahmed Benaissa, Mostefa Laribi, Yasmine Amari, Nacer Soudani...
Ainsi que de nouveaux visages. «Babor ellouh» traite de la mal- vie, de la situation précaire des jeunes Algériens et du phénomène de la harga notamment. On reprend le tournage dans un moi. Il se fera à Oran.» Alors souhaitons bon vent pour Sifou dans ses projets en tant que comédien en attendant le cinéma!
Notre jeune prodige est en tout cas content de se frotter aux grands comédiens algériens. C'est ainsi qu'il multiplie les expériences en vue d'un avenir qu'on lui souhaite prometteur...

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