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7e édition du «concours du Jeune artiste-peintre»

Les trois lauréats dévoilés

Celia Messaoud Nacer, classée première a été la récipiendaire d’un chèque de 300000.00DA.

Les noms des trois lauréats du «concours du jeune artiste-peintre 2019», événement organisé comme chaque année par Société Générale, ont été dévoilés, mercredi dernier lors de la cérémonie bien conviviale organisée mercredi 27 novembre au niveau de sa salle de réception à Sidi Yahia. En effet, cette 7e édition a réuni 12 toiles parmi les 240 proposées par les participants au concours, ayant été retenues par le jury présidé par Nadira Laggoune et composé de Zoubir Hellal et Sadek Rahim. Cette cérémonie a eu lieu en présence des responsables de Société Générale Algérie, les finalistes de la compétition 2019, ainsi que des précédentes éditions, des clients de la banque amateurs d’arts, des artistes-peintres de renom comme Hamza Bounoua et des galeristes comme Lyes Khlifati. Après délibération, le jury a sélectionné les noms des trois gagnants et ce, faut-il le souligner sans connaître au préalable les noms des jeunes artistes participants. Ainsi leurs œuvres ont été choisies de façon objective comme suit : Mouna Benamani à la troisième place ayant reçu un chèque de 100000.00 DA, Nadjem Nouicer à la seconde position a reçu quant à lui, un chèque de 150000.00DA et enfin Celia Messaoud Nacer, à la première place du podium a été la récipiendaire d’un chèque de 300000.00 DA. Cette dernière fera remarquer que sa toile fait référence à l’évolution de l’homme.

Un concours ouvert à tous

Présenté dans un style semi-abstrait, le tableau de Celia Messaoud Nacer donne à voir une femme nue assise, l’espace autour d’elle étant découpé de façon à agrandir certaines parties du corps tels les seins et les jambes. Ces derniers sont peints d’une autre couleur, comme pour mieux accentuer ces parties et les distinguer du reste du corps. Derrière elle on croit apercevoir la figure d’un homme qui remonterait peut-être à la préhistoire, tout comme la poitrine et les mollets qui semblent évoquer ceux d’un singe. La peinture de Nadjem Nouicer met en scène quant à elle, un homme noir vu de dos, les bras croisés qui semble regarder de biais. Cet homme ressemble beaucoup au jeune artiste lui –même, natif de Tamanrasset. Beaucoup plus abstraite est l’œuvre de Mouna Benamani qui nous invite à nous fondre dans une masse picturale avec une prédominance du vert, blanc, bleu et noir. Une sorte de floraison éclatée qui dessine un magma de couleurs qui s’écoulent avec une part de marron sur les bords. La terre ou ce qui s’y apparente fait place à une sorte de source étincelante ou un paysage sauvage qui suinte.

Un catalogue et des encouragements

A noter que Société Générale a réalisé pour cette occasion, un catalogue qui rassemble les 12 œuvres des artistes finalistes de la cuvée 2019 du «concours jeune artiste-peintre » accompagnées de leur parcours artistique. Ces œuvres seront insérées dans l’agenda 2020 de la banque. Lors de son discours de bienvenue, le président du directoire de Société Générale Algérie, Eric Wormser a tenu à faire savoir que ce concours prend de plus en plus d’ampleur. «On voit de plus en plus de candidats se présenter. Ces derniers font eux –mêmes leur propre publicité. A terme, ils seront des artistes non seulement professionnels, mais reconnus.» Pour sa part, Nadira Laggoune, présidente du jury a estimé «une bonne récolte pour cette année. C’était plutôt difficile de choisir parmi tous les candidats» et d’indiquer : «Mouna Benamani a eu le troisième Prix pour l’originalité de la présentation qui ouvre le champ à l’interprétation. On peut voir ce qu’on veut là-dedans et c’est intéressant. C’est une jeune artiste qui est très prometteuse.»

Des œuvres originales

Et de préciser : «Chaque année, on ratisse large. Ce sont toutes les régions qui ont participé, avec des œuvres aussi intéressantes les unes des autres». Evoquant son tableau, le jeune artiste Nadjem Nouicer, indiquera que son travail rentre dans le cadre de sa soutenance de fin d’année, lequel «travail porte par ailleurs sur le racisme ordinaire et caché, une forme de racisme beaucoup plus pernicieuse que le racisme primaire», a-t-il avoué. Prenant la parole enfin, Mouna Benamani a indiqué que sa toile intitulée Décrépitude fait partie d’une longue série, appelée métamorphose. Et de confier : «On a tendance à s’intéresser à la fleur pour sa beauté, or, ici il s’agit d’une phase de fin de vie, de la fanaison d’une fleur. Il s’agit de la nécessité de ce cycle, de la fin et du renouveau. C’est le potentiel de l’abstraction de la forme florale qui m’a intéressée». Une œuvre en effet très originale et d’autant plus pertinente, comme l’est le travail plastique de cette jeune artiste déjà bien confirmée.

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