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Nouveauté aux éditions «La Pensée» de Tizi Ouzou

«Les rêves perdus» de Monsieur Tadjer

Le journaliste Mohamed Ameziane Tadjer, vient de publier, à l’âge de 74 ans, son deuxième livre aux éditions «la Pensée» de Tizi Ouzou que dirige le dynamique romancier Mohand Arkat.

Ainsi, le doyen des journalistes de Tizi Ouzou en exercice met à la disposition de ses lecteurs un ouvrage intitulé « Les rêves perdus », constitué de plusieurs nouvelles réalistes, courtes mais dégageant toutes des messages, voire des leçons de vie, qui marqueront sans doute le lecteur. Mohamed Ameziane Tadjer a déjà publié un premier recueil de nouvelles « Les âmes déchirées », il y a quelques années. Ce second ouvrage s’inscrit en continuité du premier. Riche d’une grande expérience dans la vie, Mohamed Ameziane Tadjer s’inspire donc de faits réels dans toutes les histoires racontées dans ce nouveau livre.

Un éternel dynamique
Né le 15 janvier 1945 à Taourirt El Hadjadj près d’Ath Yanni, il a effectué ses études d’abord dans sa commune natale, avant de les poursuivre ensuite hors du bercail. Après une longue carrière dans l’enseignement, Mohamed Ameziane Tadjer, comme un certain nombre de ses confrères, entame une carrière de journaliste local qu’il poursuit à ce jour avec un dynamisme digne d’un jeune correspondant de presse de vingt-cinq ans.
« Les rêves perdus » est un concentré de nouvelles authentiques pour la plupart vécues dans nos villes, villages et montagnes, précise Mohamed Ameziane Tadjer. Ce dernier précise que ces nouvelles relatent fidèlement «l’endroit et l’envers de notre quotidien afin que nous nous regardions dans le miroir qui reflétera réellement le vrai visage». L’auteur ajoute : «Et comme notre vécu n’est pas reluisant, les familles ne se retrouvent plus, l’autorité parentale n’est plus la même, la génération actuelle a perdu ses repères et c’est la rupture, la déchirure parfois violente entre deux êtres qui se séparent aussi vite qu’ils se sont rencontrés.»

Un regard lucide et critique
C’est donc un regard lucide et critique, mais objectif que porte l’écrivain Mohamed Ameziane Tadjer dans ce second livre dont certaines nouvelles ont été publiées en feuilleton, il y a quelques années, dans des journaux algériens. «Les rêves perdus» est composé de 12 nouvelles dont la première remonte à 1966 et la dernière se déroule à l’époque actuelle. C’est dire la richesse de la période revisitée par Mohamed Ameziane Tadjer qui fait découvrir au lecteur plusieurs pans et de nombreuses facettes de la vie dans la société algérienne.

Une écriture captivante
L’attraction de ces nouvelles réside dans le fait qu’à chaque fois, l’écrivain tient en haleine le lecteur, lequel en entamant chaque nouvelle, a hâte d’aller jusqu’au bout pour connaître quel sera le dénouement de chaque situation. C’est le cas par exemple de la nouvelle où est narrée l’histoire d’une pauvre femme abandonnée par son mari avec ses trois enfants dans un village enclavé du fin fond de la Kabylie.
Le mari irresponsable part en France. Au début, il revient chaque année pour un mois complet puis repart de nouveau. Mais subitement, il disparaît dans la nature. Il n’envoie plus ni lettres ni mandat.
Des dizaines d’années passent et toujours pas de nouvelles de l’époux et du père dont les enfants grandissent sans le connaître. Finalement, le mari s’est remarié avec une Française, a changé d’adresse et de vie et tourné la page. Mais, c’est compter sans la surprise désagréable que lui prépare sa femme à son insu une fois qu’elle a su le gros secret de son indigne époux.
Qu’a fait donc sa première femme abandonnée au pays pour se venger ? C’est ce genre de mystère et de suspense qui se renouvelle dans chacun des douze récits que contient le livre «Les rêves perdus» de Mohamed Ameziane Tadjer.

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