{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Fredj, Merahi, Attaf, Bittam, Mekacher…

Les plumes de la ville de Tizi Ouzou

La ville de Tizi Ouzou a donné naissance à de nombreux écrivains qui, dans leurs œuvres, n’ont pas manqué de ressusciter plusieurs facettes de la capitale du Djurdjura.

Chacun à sa manière et avec son style propre et son genre d'écriture, ils ont raconté des pans entiers de la ville des Genêts qui a marqué leur esprit puisqu'ils y ont grandi et y ont vécu pendant plusieurs décennies, voire durant toute leur vie pour certains. Une partie de ces auteurs ne sont plus de ce monde puisqu'ils nous ont quittés il y a quelques années, à l'instar de Mohamed Seghir Fredj et Boukhalfa Bittam. D'autres continuent d'écrire inlassablement et de livrer au lecteur leurs idées et récits presque régulièrement.
Une ville riche en littérature
Parmi ces derniers ont peut citer les écrivains-poètes Youcef Merahi et Mohammed Attaf ainsi que l'historien de la Révolution nationale Salah Mekacher, entre autres bien sûr. C'est donc selon sa vocation, son profil et sa passion que chacun de ces écrivains appréhende la ville de Tizi Ouzou et sa région à travers leurs livres. Mohamed-Seghir Fredj a choisi de raconter Tizi Ouzou sous l'angle historique, mais c'est de l'histoire ancienne qu'il s'agit et non pas de celle de la guerre pour l'indépendance. «L'histoire de Tizi Ouzou» de Mohamed-Seghir Fredj est désormais et incontestablement l'ouvrage de référence en la matière. Et le lecteur et féru d'histoire qui cherche à revisiter Tizi Ouzou et sa région depuis les temps les plus anciens n'a qu'à ouvrir le livre de Mohamed-Seghir Fredj et à le lire d'un bout à l'autre. Quant à Salah Mekacher, il a mis sa plume au service de la révolution à laquelle il a pris activement part. Ses livres sont aujourd'hui les plus en vue quand il s'agit de revisiter la guerre d'Algérie à travers l'une de ses glorieuses vitrines, celle de la Wilaya III historique. Salah Mekacher qui était secrétaire du colonel Amirouche est un témoin important et oculaire. Il raconte la guerre d'Algérie telle que vécue dans la région de Tizi Ouzou avec des détails impressionnants. Youcef Merahi et Mohammed Attaf, tous les deux enfants de la ville de Tizi Ouzou et appartenant à la même génération, ont plusieurs points communs dans le domaine de l'écriture Ils sont tous les deux à la fois romanciers, poètes et essayistes. Et ils écrivent beaucoup sur Tizi Ouzou.
Tizi, la ville des érudits
Cette ville est présente d'une manière ou d'une autre dans presque tous leurs écrits. Même en n'étant pas présente d'une façon directe, l'ombre de Tizi Ouzou plane toujours à travers les vers de Merahi et Attaf. Une ville à laquelle ils sont d'ailleurs très attachés et dans laquelle ils vivent toujours non sans prendre part de manière active et permanente à la vie culturelle locale. On les croise partout où il y a une activité culturelle et plus particulièrement littéraire. Mais leur refuge culturel reste incontestablement la librairie «Cheikh multi-livres» du centre-ville de Tizi Ouzou, le plus ancien endroit dédié au livre dans l'histoire de la capitale du Djurdjura. à la différence de Merahi et Attaf, les écrits du regretté écrivain Boukhalfa Bittam ne sont pas aussi imprégnés de la ville de Tizi Ouzou mais il a quand même vécu dans cette ville près d'un siècle où il était l'acteur culturel le plus omniprésent.
Boukhalfa Bittam ne ratait presque jamais les rendez-vous littéraires qui se tenaient dans la ville de Tizi Ouzou, même à l'âge de 90 ans. Il était donc l'écrivain de la ville de Tizi Ouzou par excellence. Pour parler de cette ville aimée par une infinité de personnes, un ouvrage collectif est même en préparation où l'amour de Tizi Ouzou sera décrit par plusieurs plumes de cette cité sous la direction de Youcef Merahi.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours