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Rafik Zaïdi expose à Dar Abdeltif

Les aspirations des femmes sahraouies

Une exposition de photographies et de portraits vidéos dédiée aux femmes sahraouies et à leurs aspirations de liberté et d'indépendance ainsi qu'à leurs visions de l'avenir, a été inaugurée dimanche à Alger par le photographe Rafik Zaïdi. Organisée à la villa Dar Abdeltif dans le cadre de la manifestation «La rentrée culturelle» qui se tient à Alger et dans toutes les villes du pays depuis samedi, cette exposition a été élaborée lors d'un séjour du photographe à Tifariti dans les territoires sahraouis libérés. Rafik Zaidi a réalisé les portraits d'une dizaine de femmes, tous âges confondus, qu'il a interrogées sur leurs aspirations et leurs visions de l'avenir, les réponses de chacune des femmes sont transcrites au pied du cliché développé en grand format. Tourba Bibou Kzili «espère retourner dans son pays indépendant et libre» alors que Ghelana Ment Aba Ould Hcene veut «pouvoir voyager seule, libre et indépendante et pouvoir traverser sa patrie et voir son drapeau flotter». Plusieurs jeunes femmes interrogées et photographiées par Rafik Zaïdi souhaitent également «faire des études pour pouvoir exercer divers métiers et s'assurer un avenir». D'autres femmes racontent leurs souffrances quotidiennes à demi-mot au photographe en évoquant une famille dont le père a perdu la vue et la mère l'usage d'un bras et qui n'aspirent qu'à avoir un «toit sûr» alors que Khouala Manty confie son voeu d'être «préservée du feu, des souffrances et de toutes les mauvaises choses (...) et avoir assez d'argent pour vivre à l'abri entourée de ses enfants». En plus d'exposer ses portraits, Rafik Zaïdi diffuse également en continu une vidéo de ses entretiens.
La villa Dar Abdeltif a également abrité le vernissage d'une exposition du plasticien Mohamed Mebarki, intitulée «Amour divin» techniquement portée sur le collage et utilisant le carton comme élément esthétique. Cette collection d'oeuvres contemporaines est empreinte d'une grande spiritualité reproduisant l'ambiance et les codes couleurs des lieux de culte à l'image de la «mosaïque spirituelle», une véritable mosaïque de 29 petits formats sur fond vert en tissu portant chacun un jet des couleurs, un fragment de lettre, ou un semblant de présence. Les deux expositions sont ouvertes au public jusqu'au 7 octobre prochain. Inaugurée samedi, la manifestation «La rentrée culturelle» propose également une exposition collective à la galerie Baya du Palais de la culture Moufdi-Zakaria et prévoit encore une rencontre nationale du réseau des conteurs et une rencontre avec de jeunes écrivains, outre la première rencontre du réseau des clubs et cafés littéraires.

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