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Yennayer 2970

Le Nouvel An amazigh célébré à l’opéra d’Alger

Sous la baguette du maestro Amine Kouider, le concert intitulé «Yennayer, une symphonie amazighe», des chanteurs ont interprété des chants puisés du terroir amazigh.

Un concert de chants et musiques amazighs, regroupant des chanteurs avec l’Orchestre symphonique de l’opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, a été animé dimanche dernier à l’occasion de la célébration de Yennayer, le Nouvel An berbère coïncidant avec le 12 janvier.
Sous la baguette du maestro Amine Kouider, le concert intitulé «Yennayer, une symphonie amazighe», des chanteurs ont interprété des chants puisés du terroir amazigh alliant plusieurs styles musicaux, notamment le targui, kabyle, chaoui et mozabite.

Un florilège de chansons
Les musiciens de l’Orchestre symphonique de l’opéra d’Alger ont enchaîné des pièces musicales accompagnant un florilège de chants amazighs, rendus par quatre chanteurs issus de différentes régions d’Algérie. Quatre tableaux sublimes aux couleurs variées, ont donné lieu à une mosaïque musicale applaudie par le public nombreux venu célébrer cette fête populaire ancestrale commune à tous les peuples d’Afrique du Nord. Dans le genre targui, Djamila Moussaoui a interprété notamment, Tima wadine (Les jeunes de mon pays), une chanson culte accompagnée par des musiciens, qui ont rendu également une pièce (instrumental) Tineri (Sahara).
Pour sa part, Nadia Guerfi, interprète de chants des Aurès, a brillamment rendu «Akerd Anouguir» Allons-y) et «Ghers lmal» ‘Il est aisé), une chanson du répertoire chaoui, reprise par de grands noms de la chanson algérienne dont chebba Yamina.

Soirée émouvante
Pour le chant m’zabi, l’Orchestre a accompagné des chansons interprétées par Mohamed Anis Hadjouja, alias Aghlane, qui a également repris «Laci neswa tamurt-u nnegh» d’Abdelwahab Fekhar et «Ayanouji» (Mon bébé) d’Adel M’zab. En quatrième partie de cette soirée émouvante, l’orchestre a exécuté plusieurs pièces de musique kabyle comme «cfigh amzun d id’elli» (Je me souviens comme si c’était hier), un solo exécuté par le grand violoniste Ahmed Bouifrou et «Djurdjura», autre œuvre musicale signée Abdelouahab Salim.
Pour sa part, Zoheir Mazari a interprété «Amedyaz (Le poète), une chanson d’Idir en hommage à Mouloud Mammeri et «Axam daccu ikewghen», un tube d’Akli Yahiatène. En hommage à Djamel Allam, l’orchestre a brillamment rendu «ur ttru» (Ne pleure pas), une des célèbres chansons de l’artiste disparu en septembre 2018.

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