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Patrimoine culinaire

Le couscous algérien fait des émules

En réalité, ce plat, le couscous dans ses variantes, est tout simplement un patrimoine appartenant, dans toute sa richesse, à l’humanité.

C’est parti. Des artisans algériens sont passés à l’action en valorisant le patrimoine culinaire algérien historique ayant fait des émules des années durant autour de sa paternité. Dans ce sillage, ils ont, pour la première fois, célébré jeudi la fête du couscous. La cérémonie a été tenue dans une ambiance conviviale à la Maison de l’artisanat de Haï Es-Sabah, situé dans la partie est de la ville d’Oran. Cette célébration vient à point nommé, étant donné qu’elle coïncide avec la journée mondiale du Tourisme. La festivité a été placée sous le slogan «Couscous oranais: histoire et mode de préparation ». Elle a été marquée par une séance traditionnelle de dégustation de plats de couscous dont la cuisson et la saveur diffèrent d’une région à une autre. Ce n’est pas un fait du hasard en organisant un tel festival qui est, pour les organisateurs, une occasion propice pour souligner que «l’objectif de cette manifestation est de faire connaître le plat du couscous oranais et ses spécificités dans la perspective de l’officialiser et de créer la Maison du couscous oranais pour valoriser ce plat désiré par les différentes couches de la société ». «C’est une première festivité tenue dans la capitale de l’Ouest, mais ce n’est pas non plus une dernière à tenir dans l’avenir», affirme-t-on.
La manifestation a permis aux visiteurs et à l’assistance, dont particulièrement des artisans en fabrication alimentaire et des intellectuels, de découvrir de près ce plat algérien qui n’est pas ordinaire en le préparant. Le couscous algérien se présente sous des variantes extraordinaires. Il y va du couscous à préparer pour différentes occasions comme les fêtes religieuses, nuptiales et autres. Et ce n’est pas tout. Pour sa part, l’association de promotion de la femme rurale Main dans la main a amplement apporté sa touche en exposant une gamme riche des épices entrant dans les ingrédients de préparation du couscous comme le safran, produit localement dans une ferme de Misserghine et des huiles extraites de la figue de Barbarie. Tout récemment, Alger a revendiqué la paternité du couscous. Cette nouvelle n’a pas ravi le Maroc, très fier de son couscous aux sept légumes. Pour faire valoir ce plat unissant les pays du Maghreb, les voisins du Maroc ont en effet déposé à l’Unesco un dossier, afin de classer ce plat populaire algérien en le défendant comme étant patrimoine marocain. En réalité, ce plat est tout simplement un patrimoine appartenant, dans toute sa richesse, à l’humanité. L’Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie ont déposé une candidature conjointe à l’Unesco pour que le plat soit inscrit dans la liste du patrimoine mondial de l’humanité. Une démarche symbolique et inédite pour ces quatre pays rivaux. Les quatre pays cités ci-dessus ont mis de côté leurs différends et déposé un dossier conjoint à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, l’Unesco, afin que le couscous, spécialité culinaire d’Afrique du Nord, soit inscrit dans la liste du patrimoine mondial de l’humanité.

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