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La santé et les écrivains

Le secteur de la santé que décrit avec une grande finesse Farida Saffidine n’a jamais eu la chance d’avoir un grand ministre visionnaire à sa tête. On se rappelle du burlesque épisode du charlatan Zaibat cautionné par le ministre Boudiaf qui était pourtant connu pour ne pas être né de la dernière pluie. Le poste rend-il aveugle ? On ne sait. Son successeur, le professeur Hasbellaoui, un enfant de la balle pourtant, aura un mot incroyable-pour rester mesuré- à la suite du décès par piqûre de scorpion à El Oued d’une universitaire. Qu’a-t-il dit ? Une bêtise inqualifiable : « En fait, l’animal ne fait pas de mal à l’homme, l’animal fait du mal à l’homme quand il est menacé. » Et hop, il absout son département et l’animal pour charger la pauvre victime. Cette déclaration mérite de figurer dans une anthologie de l’humour noir. Si noir même qu’il fait grincer des dents. Qu’il donne la nausée.Quant aux médecins écrivains, il n’y a pas des masses. Citons quelques-uns : Le défunt docteur Aroua ainsi que son fils, docteur lui-aussi, le prolifique docteur Djennas, le docteur Khiati. Sont-ils meilleurs écrivains que praticiens? Aux lecteurs et aux patients de répondre. Notons seulement que nous n’avons pas encore eu entre les mains, une étude exhaustive qui ausculte le secteur de la santé. Au fond des yeux, comme aurait dit un ophtalmologiste.

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