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Célébration de Yennayer

Karim Sergoua expose Héritage ancestral

Une exposition de peintures contemporaines entièrement inspirées des symboles berbères et de l’héritage artistique rupestre a été inaugurée dimanche à Alger par l’artiste-peintre Karim Sergoua sous le titre «Héritage ancestral». Cette exposition est organisée par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), à la villa Dar Abdeltif, en célébration du Nouvel An amazigh 2970. Le symbole berbère et africain est omniprésent dans les œuvres présentées par le plasticien appartenant au mouvement «Aoucham» (tatouages), qui exploite le signe comme matière première iconographique de ces toiles. Dans un style recherché, invitant à la réflexion, le peintre propose une série d’œuvres où le trait, toujours masqué par une épaisse couche de blanc, est à peine suggéré au visiteur pour exprimer des émotions et des idées souvent liées à l’innocence, la purification et la méditation. Karim Sergoua diversifie aussi les supports en proposant quelques travaux réalisés sur le bois de récupération, à l’image de portraits abstraits entourés de clous dorés ou encore «Les dos courbés», réalisé sur des planches. Plusieurs toiles renvoient directement à l’art rupestre par la palette de couleurs terre, les fonds sombres et le trait naïf en blanc reproduisant les formes humaines de cet art préhistorique. L’artiste propose également deux sculptures faites de céramique et de fer forgé portant des symboles évoquant le tatouage, ainsi qu’une sculpture inspirée de l’attrape-rêves nord-américain, orné de petites pièces de mosaïque. Diplômé de l’Ecole des beaux-arts d’Alger où il enseigne depuis de nombreuses années, Karim Sergoua a exposé ses œuvres en Algérie, au Maroc, en Tunisie, en Italie, au Portugal, en Espagne ou encore en France. Pour la célébration de Yennayer, les organisateurs ont projeté le film Tamachahut N Selyuna (le conte de Seluna), une fiction adaptée d’un conte berbère réalisée par Aziz Chelmouni, en plus d’un spectacle de musique et de poésie animé par Ouiza Ait Gherbi, Mouloud Bey, et Hacene Manseri accompagnés de la comédienne et chanteuse Celia Ould Mohand et du chanteur Bilal Mohri. Héritage ancestral est visible à la villa Abdeltif jusqu’au 18 janvier.

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