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10e Festival international du cinéma d'Alger

Hommage au maître du diwane Mohammed Bahaz

«Mohammed Bahaz, maâlem gnawi», un documentaire dédié au grand maître de la musique diwane, a été projeté vendredi soir à Alger en présence de son réalisateur, Dominique Lavigne.
Présenté dans le cadre du programme hors compétition du 10e Festival international du cinéma d’Alger (Fica), dédié au film engagé, le documentaire retrace le long parcours de Mohammed Bahaz, une légende vivante et un des grands pionniers du gnawi, ces chants, danses et musique accompagnant des cérémonies familiales et religieuses. Sorti en 2019, ce documentaire de 46 minutes, dépeint ce musicien du gnawi qui a baigné dès sa tendre enfance dans l’univers diwane. Issu d’une famille de mélomanes de Blida, Bahaz raconte, tout au long de ce documentaire, ses expériences singulières et moments forts d’un parcours riche en souvenirs.
Accompagné par son complice et ami, le plasticien Denis Martinez, qui l’interroge tout au long d’un voyage à travers les douieret et les ruelles de l’ancienne ville des Roses, Bahaz- atteint d’un handicap oculaire causé par une maladie-, partage une carrière d’un demi-siècle, dédiée à cet art populaire, sous-estimé par la population locale, regrette-t-il. Excellent joueur de kerkabou et du guembri, instruments phare de cette musique très répandue dans le Sahara algérien (Adrar, Béchar et Ghardaïa) et dans certains pays voisins comme le Mali et le Maroc, le maâlem se rappelle encore de ses premières performances de rue et cérémonies diwanes qui drainaient des foules.
Appuyé d’archives anciennes retraçant en images des cérémonies et spectacles diwane, le documentaire donne à voir le maâlem sur scène exécutant des rituels de cette musique spirituelle à travers des danses, jeu de kerkabou et de guembri et des chants répétés en chœur.
La réalisatrice a recueilli également des témoignages auprès des proches dont sa fille, Djamila, qui fait partie avec ses trois autres frères, de sa troupe nommée El Hilal.
Né en 1942, Mohammed Bahaz demeure un des anciens praticiens du diwane algérien, art dans lequel excelle ce septuagénaire malgré des soucis de santé. Ouvert le 7 novembre dernier, le 10e Fica a mis en compétition 24 films entre documentaires et fictions.

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