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12e salon djurdjura du livre

Djoudi Attoumi honoré, hier, à Tizi Ouzou

La wilaya de Tizi Ouzou a honoré, hier dimanche, le maquisard et l’écrivain Djoudi Attoumi à la maison de la culture Mouloud-Mammeri.

Entouré d’hommes de lettres, d’éditeurs et d’anciens maquisards, Djoudi Attoumi a eu droit à un vibrant hommage de la part de la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou. C’est aussi bien le vaillant moudjahid qu’il a été, que l’écrivain prolifique qui ont été honorés, lors de la cérémonie qui a eu lieu, hier matin, à la Maison de la culture de Tizi Ouzou. Une occasion pour rappeler le riche et long parcours de combattant, mais aussi d’auteur prolifique de livres sur l’Histoire de la guerre d’indépendance et sur les héros de cette dernière. Djoudi Attoumi a été tout particulièrement ému et touché par ce geste. Les différentes étapes ayant émaillé le parcours de Djoudi Attoumi ont été rappelées par un représentant de la direction de la culture. Quand la parole lui fut donnée pour s’exprimer à cette occasion, la première phrase prononcée par Djoudi Attoumi a été : «Aujourd’hui, je suis très heureux !».
Un homme heureux
Djoudi Attoumi a ajouté: «L’hommage que vous m’avez rendu me touche beaucoup et me va droit au cœur.» L’ancien combattant de l’ALN et écrivain a tenu, en outre, à remercier toutes les personnes qui se sont impliquées dans l’organisation de cet hommage à commencer par Nabila Goumeziane, directrice de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou et tout le personnel de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri. Djoudi Attoumi a en outre rappelé que la première fois dans sa vie qu’il a mis les pieds dans la ville de Tizi Ouzou remonte à 1960 en compagnie de Ouali Ait Ahmed, ancien officier de l’ALN, qui était assis à côté de lui, lors de l’hommage d’hier. Djoudi Attoumi a rappelé brièvement le rôle important joué par la wilaya de Tizi Ouzou durant la guerre d’indépendance ainsi que le lourd tribut payé par toute cette localité avec un nombre de chouhada très élevé, ayant sacrifié leur vie pour l’indépendance de l’Algérie.
Bibliothèque au nom de Si Amar u Said Boulifa
Il faut préciser que le salon Djurdjura du livre a été inauguré dans l’après-midi de samedi dernier dans une ambiance bon enfant et en présence de plusieurs écrivains, hommes de culture de la wilaya de Tizi Ouzou, mais aussi ceux venus des autres wilayas du pays comme Alger, Boumerdès, Béjaïa et Laghouat.
Laghouat pour rappel est l’invité d’honneur de cette douzième édition. Plusieurs maisons d’édition ont pris place dans les différents stands aménagés pour cette circonstance aussi bien à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri qu’à la bibliothèque principale de lecture publique mais aussi au centre culturel d’Azazga. Lors de la cérémonie d’ouverture de cet événement littéraire, Nabila Goumeziane, directrice de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou a profité de cette occasion pour préciser que 30 maisons d’édition, 60 auteurs et cinq centres de recherche prennent part à ce Salon du livre. «Nous sommes très heureux cette année, parce qu’ à l’ouverture de cette édition, et tout en célébrant la fête de Yennayer, nous allons procéder à la baptisation de la bibliothèque semi-urbaine au nom du précurseur de l’écriture en langue amazighe, à savoir Si Amar u Said Boulifa, celui qui aura écrit sur «...le Djurdjura à travers l’histoire», a affirmé la directrice de la culture de Tizi Ouzou. En outre, parmi les écrivaines et les écrivains qui ont marqué de leur présence les deux premières journées de ce Salon du livre, on peut citer la lauréate du prix «Assia Djebar» du meilleur roman en langue française pour l’année 2019, en l’occurrence Lynda Chouiten. Cette dernière a été prise d’ailleurs d’assaut par des dizaines de lecteurs venus même d’autres wilayas pour échanger des idées avec elle, mais aussi pour se faire dédicacer plus particulièrement son roman primé «La valse». Ce qui a constitué le succès de ce Salon du livre de cette année dans la ville de Tizi Ouzou, c’est la présence d’un nombre élevé d’auteurs, femmes et hommes. C’est un record par rapport aux éditions précédentes.
Lynda Chouiten marque le salon
Il y a parmi les participants, des écrivains qui publient leur tout premier roman ou recueil de nouvelles ou encore leur plaquette de poésie. Parmi les auteurs ayant animé des séances de ventes-dédicaces en ces deux premiers jours, on pourrait citer Mohamed Ameziane Tadjer, Lynda Chouiten, Kahina Temzi (la plus jeune écrivaine algérienne actuellement), Mohamed Nait Abdellah, Djoudi Attoumi, Lazhari Labter…
Ce qui a constitué un événement lors de la première journée de ce Salon du livre a été également la baptisation de la nouvelle bibliothèque urbaine de la ville de Tizi Ouzou au nom du précurseur de l’écriture en tamazight, Amar Ou Said Boulifa, qui a été le premier auteur à avoir rassemblé et traduit en langue française les poèmes de Si Mohand Ou Mhand ».

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