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Programme d’appui de l’UE à la protection du patrimoine algérien

Des résultats mitigés

Le bilan fait état, entre autres, d’une formation de 120 sessions dispensées au profit du personnel des musées et des établissements disposant d’archives filmiques et autres institutions…

Le bilan du Programme d’appui de l’Union européenne à la protection et à la valorisation du patrimoine culturel en Algérie a été présenté à Alger lors d’un séminaire des experts de l’UE et des responsables du ministère de la Culture. Le bilan qui clôt ce programme de cinq ans (2014-2019) se décline en plusieurs axes concernant le renforcement des capacités de la société civile, l’inventaire, la préservation des archives et l’accompagnement de la pratique de l’intersectorialité ainsi que des actions d’appropriation et de sensibilisation. Le programme a dispensé plus de 120 sessions de formation au profit du personnel des musées et des établissements disposant d’archives filmiques et d’institutions intervenant dans le domaine du patrimoine, a indiqué Dominique Bernardi, chef d’équipe de l’Unité d’appui au programme (UAP).

La formation encore nécessaire
L’experte de l’UAP, Silvia Cravero, a également rappelé la formation, en 2016, d’un premier noyau de 12 experts juniors en inventaire du patrimoine culturel qui ont pris part à une opération pilote d’élaboration d’un inventaire général des biens culturels matériels dans 12 wilaya du pays. Ces mêmes experts sont aujourd’hui habilités à transmettre les connaissances acquises. Dans le cadre du renforcement des capacités de la société civile, l’UAP a prodigué des cycles de formation sur la gestion de projet lié au patrimoine, le communication, la structuration des associations comme sur le financement des projets associatifs, au profit d’une vingtaine d’associations et des cadres des directions de wilaya de la culture. 17 projets en tout liés à la protection du patrimoine ont aussi été financés. Selon Bernardi, le besoin en formation supplémentaire pour le renforcement des capacités associatives et la mise en place ou l’intégration dans des réseaux internationaux «se fait encore ressentir». Le secteur de la formation professionnelle a lui aussi bénéficié de l’expertise de ce programme, grâce à la mise en place de nouvelles spécialités dans les instituts de formation dédiée aux métiers de maçon-restaurateur et de technicien de chantier de restauration. Evoquant le volet audiovisuel du programme, l’expert de l’UAP, Alexis Castro, a indiqué que le programme a participé à la remise à niveau des techniques de préservation des archives filmiques avec la formation d’un noyau de restaurateurs spécialisés. Deux projets pilotes, «régénération urbaine et mise en valeur du système de fortification, de la Casbah» d’Alger et la «Sécurisation et mise en valeur du tombeau Imedghassen» à Batna avaient été sélectionnés au titre de la pratique intersectorielle.

Des projets inaboutis
En raison des défaillances dans la gestion des marchés, et de la faiblesse de l’étude et du diagnostic établi, les deux projets sont déclarés «inaboutis» autant par les experts algériens, qu’étrangers, affirme Alexis Castro. Présente à ce séminaire, la ministre de la Culture Meriem Merdaci a insisté sur la capitalisation des acquis de ce programme, en appelant les experts et associations ayant bénéficié de formations à «transmettre leurs connaissances».
Les experts juniors «seront affectés dans plusieurs villes» et les 17 associations «vont sillonner le pays» pour renforcer le tissu associatif, a-t-elle dit. Mis en oeuvre en 2014, le Programme d’appui à la protection et à la valorisation du patrimoine culturel en Algérie est cofinancé par l’UE et l’Algérie à hauteur de 21,5 millions et 2,5 millions d`euros, respectivement.

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